Malgré leur engagement à SENAFET à Sarh, les journalistes locaux déplorent leur dévaluation professionnelle.

La semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) édition 2023 s’est achevée le 7 mars dernier à Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari. Durant toute la semaine, la presse locale s’est mobilisée pour assurer une couverture médiatique exhaustive de cet événement annuel.

Malgré des conditions climatiques difficiles, les journalistes de Sarh ont travaillé sans relâche pour relayer chaque moment fort de la célébration. Cependant, au lendemain de la clôture de la semaine, ces mêmes journalistes ont été confrontés à un problème de per diem. En effet, aucun membre du comité d’organisation n’a pris la peine de les informer de leur situation.

Quelques jours plus tard, une lueur d’espoir est apparue pour les journalistes locaux. Le comité d’organisation a décidé de proposer trois activités et une rémunération de 5 000 FCFA par couverture effectuée. Finalement, chaque journaliste local se verra remettre une somme de 15 000 FCFA en guise de récompense pour leur travail acharné. Les journalistes locaux se disent dévalorisés et méprisés par le comité d’organisation, malgré leur mobilisation.