Mandoul : Révélations sur les ingérences administratives dans les affaires coutumières : L’essentiel à découvrir maintenant

Mandoul en Ébullition : Le RESAMA Lance l’Alerte sur les Ingérences Administratives dans les Affaires Coutumières

Un affront aux traditions culturelles : le Mandoul Oriental secoué par des tensions administratives.

Le Réseau des Associations du Mandoul (RESAMA) tire la sonnette d’alarme. Des récentes interventions des autorités administratives dans les affaires coutumières du Mandoul Oriental suscitent une vive polémique. Cette situation met en exergue la fragilité des relations entre les pouvoirs étatiques et les institutions traditionnelles, des piliers fondamentaux du tissu socioculturel du Tchad.

Ingérences Administratives : Un Présage d’Instabilité Sociale

L’affaire Abdoulaye Djibrine Idriss : un casus belli déclencheur

Le 11 avril 2025, Abdoulaye Djibrine Idriss, alors secrétaire général du département du Mandoul Oriental, s’est illustré par un avertissement retentissant adressé au Mbang de Bedaya. Les termes de cet avertissement, jugés par le RESAMA comme irrespectueux, ont provoqué une onde de choc au sein de la communauté locale. En ciblant une figure emblématique de la société sara, ces propos sont perçus comme une intrusion inacceptable dans le sanctuaire des traditions.

Implications culturelles et sociales : l’âme du peuple sara remise en question

Pour le RESAMA, le Mbang représente bien plus qu’une autorité décorative. Sa fonction historique et culturelle le place au centre des dynamiques sociales, en tant que gardien de la cohésion communautaire. Toute tentative de réduire son rôle est perçue comme une menace directe à l’équilibre social du Mandoul et, par extension, à l’harmonie de la nation tchadienne.

La Défiance Traditionnelle : Un Enjeu Fondamental pour la Paix Locale

Le Mbang de Bedaya : une autorité incontestée sous-estimée

L’organisation souligne avec insistance que le Mbang n’est pas un simple accessoire de l’administration étatique, mais une autorité intrinsèquement liée à l’identité et à la mémoire collective du peuple sara. Cette autorité nécessite reconnaissance et respect, au-delà des considérations administratives.

Tensions croissantes : Les autorités administratives sous le feu des critiques

Les accusations portées contre le préfet du Mandoul Oriental par le RESAMA ne sont pas à prendre à la légère. L’accusation de "saper" la paix sociale en humilions les autorités traditionnelles met en lumière une fracture grandissante entre l’État et les populations locales, augmentant ainsi le risque de conflits sociaux.

Vers un Apaisement Urgent : Les Revendications du RESAMA

Un appel clair à recentrer les rôles : vers une relation harmonieuse

Face à ces tensions exacerbées, le RESAMA appelle à une stricte observance des rôles de chaque institution. En insistant sur la nécessité d’un retour à une relation harmonieuse entre les structures régaliennes et coutumières, le réseau espère désamorcer une potentielle crise sociale.

Implication des hautes sphères : un impératif pour assurer l’unité nationale

Intégrité culturelle et cohésion sociale étant en jeu, le RESAMA exhorte les hautes autorités à se saisir du dossier, afin de rappeler leurs représentants locaux au respect du patrimoine et des traditions. Cette intervention viserait à restaurer la confiance entre États et communautés, éléments essentiels à la stabilité du Mandoul Oriental.

Conclusion : Horizons d’Apaisement et Développements Anticipés

Empathie et inclusion : moteurs de la réconciliation possible

En conclusion, le RESAMA réaffirme la détermination du peuple sara à défendre ses droits et sa dignité face aux intimidations. L’urgence actuelle commande un retour au dialogue et à une collaboration respectueuse entre les institutions modernes et les autorités traditionnelles pour assurer une paix durable.

Vers l’avenir : surveiller les développements futurs

Alors que la communauté internationale suit de près l’évolution de cette situation délicate, des efforts continus sont nécessaires pour renforcer les mécanismes de médiation et promouvoir une coexistence pacifique. Les prochains mois seront cruciaux pour observer l’impact de ces actions sur la stabilité régionale.