Mariam Djimet Ibet insiste sur la nécessité de maintenir des cadres d’échange pour les femmes dirigeantes.

Dans le cadre des activités de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET). Mariam Djimet Ibet, conseillère nationale, a formulé des recommandations, lors d’un café-rencontre organisé par la secrétaire générale adjointe du gouvernement,

L’événement a rassemblé plusieurs femmes leaders, issues de diverses catégories socio-professionnelles, principalement des membres du gouvernement, des conseillères à la présidence, à la primature, des conseillères nationales et celles des grandes institutions de la République, pour un moment de convivialité, d’échange et de partage d’expériences, en vue de construire un Tchad émergent et égalitaire.

La conseillère nationale Mariam Djimet Ibet a demandé aux femmes leaders de partager leurs expériences avec d’autres femmes et filles, estimant que cette initiative est bénéfique pour la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne. Elle a recommandé que ces cadres d’échange soient permanents, avec la secrétaire du gouvernement assurant le suivi.

Le secrétaire général du gouvernement et le porte-parole du gouvernement auprès de l’assemblée, ont souligné que le secrétariat est au cœur de toutes les décisions, ce qui en fait une ressource pour les femmes. La conseillère a souligné que le thème de cette année, « Paix et sécurité », n’est pas un fait du hasard, et que la recherche de la paix et de la sécurité doit être envisagée en amont pour éviter l’insécurité.

Mariam Djimet Ibet a également évoqué le cahier de charges élaboré après le dialogue, dans lequel figurent de fortes recommandations et résolutions en faveur de la femme, en particulier pour la paix et la sécurité et l’implication des femmes. Elle a demandé au ministre secrétaire général du gouvernement adjoint, membre du comité de pilotage, de suivre la mise en œuvre de ces recommandations.

La question de la parité n’a pas été négligée, notamment l’ordonnance 12 qui préconise la parité, et un autre article qui fixe un quota de 30 % pour les femmes. Mariam Djimet Ibet a demandé aux femmes juristes leurs revendications juridiques, concernant la parité et le quota de 30 %.