
Mobilité et Libre Circulation : La CEA Valide un Rapport Clé pour l’Avenir des Travailleurs – Tout ce qu’il Faut Savoir!
Mobilité et Libre Circulation des Travailleurs : La CEA Urgence de Valider un Rapport Crucial à Mombasa
Le 26 mars 2025, la ville côtière de Mombasa au Kenya accueillera un événement clé qui pourrait redéfinir la dynamique de la migration en Afrique. La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (CUA), présentera un rapport consolidé sur le renforcement de la libre circulation des personnes et la mobilité des travailleurs sur le continent. Ce rassemblement est d’autant plus urgent dans un contexte où les défis migratoires et économiques sont en constante évolution, avec une hausse de 25 % des flux migratoires intra-africains ces cinq dernières années.
Pourquoi cet atelier est-il essentiel pour l’Afrique ?
Ce séminaire de deux jours a pour objectif d’examiner et de valider des recommandations pratiques visant à surmonter les obstacles qui entravent la libre circulation des personnes en Afrique. En s’appuyant sur des études réalisées au Ghana, au Kenya et en Zambie, le rapport abordera des questions fondamentales liées à la mobilité des travailleurs et à la transférabilité des compétences à travers le continent. Dans un environnement où l’économie africaine pourrait bénéficier d’une main-d’œuvre plus mobile, cet atelier pourrait marquer un tournant décisif.
Un contexte de migration en pleine transformation
Avec le Protocole de l’UA sur la libre circulation des personnes, l’intérêt pour des voies de migration légales s’est intensifié chez les pays africains. En 2023, près de 6 millions d’Africains ont migré pour des raisons économiques, mais un nombre considérable a rencontré des barrières liées aux politiques nationales restrictives. Cette dynamique souligne l’urgence d’une coordination régionale plus efficace et d’un alignement sur les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Une Plateforme d’Échanges et de Propositions
Des participants variés pour enrichir le débat
L’atelier rassemblera une diversité d’acteurs, incluant des responsables gouvernementaux, des experts en migration, ainsi que des représentants de la société civile et des organismes régionaux. Cette pluridisciplinarité est essentielle pour favoriser un échange d’expériences pratiques et développer un consensus autour des solutions à mettre en œuvre. Selon une étude de l’OCDE, les pays qui ont intégré les ONG et la société civile dans la formulation de leurs politiques migratoires ont connu des résultats significativement positifs.
Consolidation des résultats d’études nationales
Les discussions porteront également sur des études approfondies menées dans les pays ciblés : le Ghana, le Kenya et la Zambie. Ces études mettent en avant des recommandations ciblées, telles que l’amélioration des processus d’accréditation et de reconnaissance des compétences et qualifications professionnelles. L’implémentation de ces recommandations pourrait non seulement faciliter les échanges de main-d’œuvre mais aussi stimuler les économies locales des pays concernés.
Éliminer les obstacles institutionnels
Les obstacles institutionnels et politiques qui entravent la mobilité des travailleurs sont au cœur des préoccupations du rapport. Les recommandations incluront des stratégies pour simplifier les procédures de visa et de travail, faciliter la circulation des travailleurs temporaires et encourager les accords bilatéraux en matière de migration. En 2024, des pays voisins comme le Ghana et le Togo ont déjà commencé à levé certaines barrières, démontrant qu’une action coordonnée est non seulement nécessaire mais également réalisable.
Vers une Nouvelle Vision de la Migration en Afrique
Repenser le discours sur la migration
Cet atelier constitue également une occasion de repenser la manière dont la migration est perçue en Afrique. Alors que le discours dominant évoque souvent les défis liés à la migration, il est essentiel de souligner les opportunités qu’elle génère, notamment en matière d’échanges culturels, de transfert de compétences et de dynamisme économique. D’après une étude de la Banque mondiale, la mise en œuvre efficace du Protocole sur la libre circulation des personnes pourrait entraîner une augmentation du PIB d’environ 6 % d’ici 2030.
Exploiter le potentiel de la mobilité intra-africaine
L’initiative s’inscrit dans un cadre plus large visant à exploiter pleinement le potentiel de la mobilité intra-africaine. La CEA, en tant qu’organe de développement pour les pays africains, joue un rôle crucial en plaidant pour des politiques qui favorisent la libre circulation, renforçant ainsi l’intégration régionale et la coopération internationale. Un déplacement facilitant des millions de travailleurs à travers le continent pourrait devenir un catalyseur de croissance économique.
Conclusion : Un Chemin Semé d’Embûches, mais Prometteur
En résumé, l’atelier de Mombasa représente une opportunité majeure pour discuter de la libre circulation des personnes et consolider les efforts de mise en œuvre du Protocole de l’UA. Le chemin à parcourir reste semé d’embûches, notamment sur le plan politique et institutionnel, mais les perspectives à court et long terme sont encourageantes. Les résultats de cet événement auront des répercussions sur la manière dont la migration sera gérée en Afrique, et pourraient ouvrir la voie à une dynamique renouvelée vers un continent plus interconnecté. Les prochaines étapes pourraient impliquer un suivi continu des recommandations et une évaluation régulière des politiques migratoires à l’échelle régionale.
Ces discussions seront donc cruciales pour le bien-être des citoyens africains, soulignant qu’en matière de mobilité et de migration, l’union fait la force.