
Moyen-Chari : Le ministre Amir Idriss Kourda exige des résultats immédiats face aux retards des infrastructures à Sarh : Tout ce que vous devez savoir maintenant
Infrastructures en Péril au Moyen-Chari : Le Ministre Amir Idriss Kourda Tance les Retards Inadmissibles à Sarh
Sarh au cœur des préoccupations nationales
Les lourds retards accumulés sur des chantiers d’infrastructure à Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari, ont suscité une réaction ferme de la part d’Amir Idriss Kourda, ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier. À la faveur d’une visite d’inspection ce jeudi 10 avril 2025, le ministre a souligné les enjeux cruciaux de ces travaux pour le développement régional, sous l’œil inquiet de la population locale.
Surveillance des chantiers : une priorité du gouvernement
Un tableau préoccupant devant les retards
Durant sa tournée, le ministre Kourda n’a caché ni son inquiétude ni son mécontentement face aux décalages accusés par plusieurs projets clés. Alors que la fin de la saison des pluies approche à grands pas, de nombreux ouvrages de désenclavement restent inachevés. Ce manque d’avancée pourrait porter un sérieux coup à la mobilité indispensable dans cette région encore largement démunie en infrastructures modernes. Selon les dernières données fournies par le Ministère des Infrastructures, près de 60 % des chantiers sont encore loin de leur phase de finalisation alors que le budget annuel touche à son terme.
Un dialogue direct avec les parties prenantes
Kourda a profité de cette inspection pour convoquer des rencontres avec les entreprises de construction locales, les autorités provinciales et les experts sur site. Une source proche du ministère, sous couvert d’anonymat, a révélé que des pénalités pourraient être envisagées pour les entreprises ne respectant pas leurs échéances contractuelles, marquant un signe clair de changement de politique. « Ces retards doivent cesser immédiatement. La population attend depuis trop longtemps des routes praticables et cela devient une urgence nationale », a déclaré avec fermeté le ministre.
Les conséquences d’une infrastructure défaillante sur la région
Répercussions locales et régionales majeures
L’achèvement des travaux à Sarh ne se contente pas de répondre à des besoins locaux immédiats. Il s’inscrit dans un vaste programme national visant à améliorer l’accessibilité aux régions enclavées, promesse phare du président lors de sa dernière campagne. Pour les populations locales, cela signifie non seulement une économie de temps, mais aussi une meilleure intégration socio-économique à l’échelle nationale.
Chiffres clés et conséquences économiques directes
Une étude récente du département d’économie de l’Université de N’Djamena estime que chaque mois de retard dans la réalisation des infrastructures coûte à la région environ 2 millions de dollars en pertes économiques potentielles. De plus, l’isolement persistant freine sévèrement les initiatives de développement rural, notamment dans l’agro-industrie et le tourisme, deux secteurs pourtant promis à un essor certain.
Les défis techniques rencontrés par les constructeurs
Analyses des obstacles actuels
D’après les discussions tenues sur le terrain, les consortiums en charge des travaux ont évoqué plusieurs obstacles ayant entravé leur progression. Parmi eux, la météo capricieuse et les interruptions logistiques tentaculaires se sont révélées être les plus notables. Cependant, Kourda a insisté sur le fait que des solutions existent et que la prévoyance aurait dû permettre de surmonter ces défis.
Prise de responsabilité et solutions envisageables
Certains chefs de chantier ont mis en avant le besoin d’une meilleure régulation des flux de matériels, proposition que le ministre semble avoir pris en considération, indiquant des ajustements immédiats du cadre logistique. De plus, un dialogue est en cours pour potentiellement réévaluer la répartition du personnel technique qualifié, indispensable aux bonnes conduites des projets à venir.
Perspectives futures pour le Moyen-Chari
Des mesures correctives et innovantes à venir
En conclusion de sa visite, le ministre des Infrastructures a annoncé la mise en place d’un mécanisme de suivi accru, avec des rapports mensuels sur l’état d’avancement des chantiers. Cette démarche a pour objectif de minimiser les décalages futurs et de rassurer aussi bien les investisseurs que les populations locales.
Un engagement continu pour des changements durables
Kourda a également exprimé sa détermination à établir de nouvelles collaborations avec des partenaires internationaux afin de renforcer l’expertise locale et améliorer la qualité des infrastructures. « Nous ne laisserons pas nos régions languir dans le sous-développement. Le Moyen-Chari recevra l’attention et les investissements mérités pour se hisser au rang des leaders en matière d’infrastructures modernes », a-t-il conclu devant un parterre de journalistes et responsables de la société civile.
Une veille constante sur les développements futurs
Alors que les défis demeurent conséquents, cet épisode marque une volonté affichée du gouvernement à redynamiser le secteur des infrastructures. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les premières répercussions des initiatives énoncées et jauger de leur efficacité sur le terrain. En attendant, la population de Sarh reste en alerte, espérant voir enfin ces promesses se réaliser.
En bref, le Moyen-Chari se prépare à embrasser une ère nouvelle, où robustesse et innovation tâcheront de rattraper le temps perdu, assurant une économie plus résiliente et connectée aux grands flux de la nation.