N’Djamena, une des villes les plus sales d’Afrique.

Des caniveaux débordant d’une eau verdâtre, souillée par la saleté et dégoûtante, recouverts de nombreux déchets flottants à la surface, c’est la triste réalité observée aux abords. Le contraste entre les arbres et leur reflet sur l’eau est désespérant.

La commune semble complètement absente pour gérer cette situation, et les eaux stagnent dans les quartiers pendant la saison des pluies sans pouvoir être déversées dans un bassin de rétention d’eaux ou le fleuve.

Cette mauvaise pratique des habitants du bord du canal peut s’expliquer par le manque de dépotoirs publics. Autrefois, la commune mettait à disposition de la population de N’Djamena des camions de transport d’ordures, appelés « N’DJAMENA NADIF », mais ces derniers ne sont plus visibles dans les quartiers de la ville.

Le gouvernement a investi des milliards pour construire des canaux pour drainer les eaux usées et de pluie, afin de rendre la ville plus propre et d’éviter les inondations, mais il semble y avoir un manque cruel de contrôle des autorités.

Les autorités affirment haut et fort que N’Djamena serait la vitrine de l’Afrique, mais les faits démontrent le contraire. Il est temps que les autorités prennent leur responsabilité pour améliorer la propreté de la ville et sortir de la liste des capitales les plus sales d’Afrique.

Le problème est récurrent : les caniveaux sont ouverts et inutilisables. Ce qui pose un sérieux problème de salubrité publique. La situation est telle que les riverains se sont familiarisés et mangent à côté de ces caniveaux. Il n’est pas rare de voir des femmes et des enfants jeter des sacs d’ordures en plein jour en raison de l’absence de système de gestion des déchets.