« nous avons des centaines de citernes qui sont en route », Djerassem Le Bemadjiel

Selon Djerassem Le Bemadjiel, l’augmentation des coûts de l’essence aura un impact négatif sur les couches défavorisées de la population. Le gouvernement a pris cette décision à contrecœur, sachant que cela affectera les plus vulnérables. Actuellement, il y a une tension à N’Djamena due à une pénurie de carburant. Depuis le début du Ramadan, les stations n’ont pas reçu de gasoil ni d’essence, ce qui a entraîné l’épuisement rapide des stocks. Cette situation n’est pas normale, mais le ministre assure que des camions de livraison sont en route vers les stations.

« L’augmentation du coût de l’essence va encore plus affecter la frange défavorisée. C’est un choix que le gouvernement a fait et ce n’est pas de gaité de coeur, ce n’est pas une décision qui est sortie comme ça. C’est vrai, actuellement à N’Djamena, il y a une tension. C’est dû au fait que depuis le jour de Ramadan (…) on a dépoté ni gasoil ni essence dans les stations. On a épuisé tout ce qu’on a dans les stations, alors qu’en temps normal, jamais on n’a fait ça. C’est ce qui a causé cette difficulté. On a des camions qui arrivent mais je pense que la situation, il faut la comprendre. Ça va durer jusqu’au 18 mai, date à laquelle la raffinerie va redémarrer. À l’heure où je vous parle, nous avons toujours des centaines de citernes qui sont en route. Croyez-nous, ce n’est pas de gaité de coeur toutes ces choses que vous voyez. Le gouvernement fait face à des défis, il est obligé de les assumer. »

Le gouvernement tchadien se dit conscient des difficultés rencontrées par la population et met tout en œuvre pour y remédier. La situation devrait s’améliorer à partir du 18 mai, date à laquelle la raffinerie sera à nouveau opérationnelle. En attendant, des centaines de citernes sont en route pour approvisionner les stations de carburant.