« Nous n’avons aucune responsabilité dans ce qui s’est passé sur le terrain », affirme l’ANS
Le sous-directeur a également précisé que ces manifestations étaient violentes et ont abouti à des arrestations de personnes ayant été prises en flagrant délit de vandalisme. Selon lui, des membres des forces régulières ont également été agressés, voire tués, à Moundou simplement parce qu’ils appartenaient aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Il a ajouté que de grandes quantités d’armes ont été saisies à Moundou entre les mains des manifestants, mais il n’a pas fourni de preuves tangibles pour étayer cette affirmation.
Interrogé sur les images de soldats tirant sur les manifestants diffusées sur les réseaux sociaux, le sous-directeur a répondu que ces images ne sont généralement pas une source fiable d’information. Il a ajouté que les réseaux sociaux peuvent fabriquer des images qui ne correspondent à aucune réalité.
Le rapport de la CNDH a également évoqué l’utilisation disproportionnée et excessive de la force, ainsi que des actes de torture par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) lors de ces manifestations. Les affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité ont été violents à N’Djamena et dans les villes de Moundou, Doba et Sarh.