« on ne peut pas dépenser plus de 3 milliards de frais d’hôtel, ça suffit », Abderaman Koulamallah

Le parquet d’instance de N’Djamena avait délivré une requête pour leur évacuation, faisant suite à une demande de l’hôtel. Les ex-militaires ont toutefois refusé de quitter les lieux, arguant que les conditions de leur réinsertion dans la société n’étaient pas réunies.

Le directeur de cabinet civil de la présidence avait notifié la date butoir de prise en charge des politico-militaires au 13 avril 2023. « Cela fait deux mois que nous reportons leur départ de l’hôtel. Nous avons accepté la période de ramadan et de la fête. Tous les signataires de l’accord de Doha ont quitté depuis longtemps. Et on ne peut pas dépenser plus que ça, près de trois milliards de frais d’hôtel, ça suffit », a déclaré Abderaman Koulamallah, ministre de la réconciliation nationale, à Alwihda Info.

Selon le ministre, malgré les tentatives de dialogue et les mises en garde de la justice, les ex-politico-militaires ont refusé de quitter les lieux. Finalement, la police a procédé à leur évacuation de force, accompagnée d’un huissier de justice. Les ex-militaires ont dénoncé un « papier bidon » délivré par un procureur et prévoient de se rendre au ministère de la Réconciliation nationale pour y rester.