partenariat public-privé, un impératif pour réduire le chômage en milieu jeune
Avec l’instauration des mesures prises par le gouvernement, l’augmentation des prix du carburant à la pompe, mais aussi l’instauration des fameuses 16 mesures tendant à soutenir l’économie nationale, et la crise sanitaire du Covid-19 qui a mis en difficulté une économie déjà moribonde, ont accentué le chômage, surtout en milieu jeunes.
Sachant que l’État tchadien ne peut embaucher au-delà de 5%, parmi les milliers de lauréats qui seront chaque année aux portes du marché de l’emploi, le premier gouvernement de la 5ème République aura plusieurs cordes à son arc, qui lui permettront de réduire significativement le chômage en milieu jeunes.
Il faut copier les bons exemples quand ils sont bons, dit-on souvent. Je m’en tiens à l’exemple de la République Fédérale du Nigeria, où l’on trouve des entreprises internationales, ou multinationales, qui peuvent embaucher un nombre important d’employés, y compris les lauréats issus des Universités et Instituts.
Cette embauche massive, permet au Nigeria d’endiguer le problème de l’employabilité d’une part, et de booster le produit intérieur brut(PIB) d’autre part, et surtout de rendre compétitive l’économie nationale. Un tel exemple, est à copier.
C’est pourquoi le premier gouvernement de la 5ème République du Tchad pourrait être celui qui aura la solution idoine à cette question de l’employabilité. Car au moment où l’on écrit ces quelques lignes, des milliers de lauréats qui avaient terminé leurs études attendent pour être embauchés.
De ce fait, le chômage endémique en milieu jeunes crée une frustration, laissant les chômeurs qui ne savent pas à quel Saint se vouer. « Prévenir mieux que guérir », a-t-on coutume de dire.
Ainsi, mettre l’accent sur le partenariat public-privé, l’on ne sait jamais, serait-il une solution pour empêcher l’explosion d’une bombe à retardement. Cette bombe s’appelle une jeunesse sans emploi.