Quelle est la prévision du budget 2023 pour l’amélioration du système de santé ?

Le Tchad est un pays en développement qui cherche à améliorer la qualité de son système de santé, pour répondre aux attentes de sa population.

Le ministère de la Santé publique et de la Prévention est un acteur clé dans cette amélioration, mais il nécessite des investissements importants pour moderniser ses services sanitaires.

Selon les données de dépenses prévues pour l’année 2023, le budget du ministère de la Santé publique et de la Prévention prévoit un déboursement de 32 806 031 FCFA, contre 42 809 342 FCFA en 2022, soit une baisse de 23%.

La dépense de personnel est quant à elle en croissance, avec 43 530 344 FCFA prévus pour 2023, contre 32 235 455 FCFA en 2022, soit une hausse de 35%. Cependant, la dépense pour les biens et services est en baisse, avec 11 067 888 FCFA prévus pour 2023, contre 13 532 185 FCFA en 2022, soit une baisse de 18%.

Les transferts/subventions également en baisse avec 13 425 585 FCFA prévus pour 2023 contre 14 455 585 FCFA en 2022, soit une baisse de 7%. Dans sa politique 2016-2030, le gouvernement tchadien a défini l’objectif d’assurer à la population, un accès universel aux soins de santé de qualité, intégrés et continus, afin de contribuer au développement socio-économique du pays.

Cependant, malgré ces efforts, le Tchad ne figure pas parmi les 10 premiers pays africains ayant amélioré la santé de leur population, selon une publication de 2020 intitulée « Top 10 pays africains avec le meilleur système des soins de santé » de Afrik mag, basée sur des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Selon cette publication, l’Afrique du Sud arrive en tête du classement. Ces dernières années, le Tchad cherche visiblement à améliorer la qualité de son système de santé avec des investissements importants. Malgré cela, le pays ne figure pas parmi les 10 premiers pays africains ayant amélioré la santé de leur population.

Les dépenses de santé varient considérablement selon les facteurs tels que le niveau de développement économique, la population vieillissante et les habitudes de vie. Cependant, en général, les pays développés dépensent plus pour la santé par habitant que les pays en développement.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les dépenses de santé en pourcentage du PIB varient généralement de 6% à 18%.