qu’en est-il de la valeur du travail pour la jeunesse ?
En zone urbaine, il suffit de jeter un coup d’œil aux carrefours pendant les heures de travail, pour se rendre compte que de nombreux jeunes errent en discutant de sujets inutiles. Nombreux sont les diplômés et les personnes qualifiées qui ne parviennent pas à trouver un emploi.
Toutefois, de nombreux jeunes ont entrepris de petits métiers et de petits commerces avec beaucoup de patience, ce qui témoigne de leur résilience. Néanmoins, pour ceux qui ont des compétences dans certains emplois, il est difficile de trouver un emploi, car ils sont souvent disqualifiés au profit de la discrimination.
Par exemple, les résultats de certains concours nationaux sont souvent favorables aux membres de la même famille, ce qui est source de frustration pour de nombreux jeunes et les pousse parfois à devenir malhonnêtes pour se maintenir. Le travail est souvent mal valorisé dans le contexte tchadien, même s’il est un moyen inévitable de construire, de vivre et de se nourrir.
En cette date du 1er mai, reconnue par l’Organisation des Nations Unies, pour la célébration des travailleurs de ses pays membres, les Tchadiens se posent la question de la valeur de l’emploi, de son insuffisance et de la mauvaise gestion par les plus hautes institutions de l’État.
Malheureusement, pour les jeunes Tchadiens, le travail est devenu rare ou encore dévalorisé.