Réclamons une campagne d’éradication de la variole du singe, tout comme pour le Covid-19.

La saison sèche occasionne l’apparition de l’épidémie de varicelle, une maladie contagieuse qui attaque généralement les enfants de moins de 3 mois à 10 ans et dure plus de 7 jours.

Alors que cette maladie, autrement appelé la variole du singe, l’Organisation mondiale de santé (OMS) a déclaré que 7 pays africains ont été touché par la varicelle, dont 1400 cas ont été enregistrés. Ces derniers temps, à N’Djamena, l’on assiste à un envahissement dans certains quartiers de la capitale et même certaines provinces, de ce genre d’épidémie qui attaque sans distinction, les enfants et les adultes.

La variole du singe, prend une autre tournure en attaquant aussi des personnes adultes. Hakima Ali, la trentaine révolue, victime de cette maladie, affirme que « le ministère de la Santé qui a introduit ces derniers temps, dans différents quartiers de la capitale, le vaccin contre le Covid-19, doit également, dès le début de la saison sèche, introduire le vaccin contre l’épidémie de variole du singe ».

Dans cette perspective, ce 21 mars, dans un hôtel de place, Dr Thierry Vincent, le représentant des pays Gavi au Tchad, lors d’un atelier d’évaluation conjointe de ses programmes, signale que cette évaluation consiste à revoir les stratégies et méthodes mises en place pour redynamiser les activités de vaccination.

Sur ce point, il rassure de l’engagement, à travers de la Santé publique et de la Prévention, pour protéger les enfants contre les maladies évitables par la vaccination. Les partenaires du Tchad en matière de santé sont clairs. Ils ne soulignent dans leur discours que leurs priorités en santé sur les couches vulnérables (les enfants et les vieillards). Mais pourquoi le ministère ne s’intéresse que sur la vaccination contre le Covid-19 ?

En ce qui concerne la vaccination contre le Covid-19, Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Tchad, rappelle qu’au cours de l’année 2022, d’importants progrès dans le domaine de la chaîne de froid ont été réalisés, permettant d’obtenir une couverture de 96 % des formations sanitaires fonctionnelles, pour une bonne conservation des vaccins, ainsi que dans le domaine contre le Covid-19, grâce aux campagnes de vaccination organisées à travers le pays.

Dans son intervention, le patron de la santé au Tchad, Dr Abdelmadjid Abdreahim, s’est appuyé sur la santé des enfants et soutient l’affirmation du Dr Thierry Vincent, le représentant des pays Gavi au Tchad, sur la protection des enfants contre les maladies évitables par la vaccination.

Le ministre indique que « la santé des enfants revient une fois de plus encore sur la table des discussions des acteurs de la vaccination ».