Réforme du Jury du Bac : Le Ministre Allège la Charge des Enseignants-Chercheurs – Ce que Cela Change Aujourd’hui

Urgence au Tchad : Le ministre de l’Enseignement supérieur met fin à des pratiques persistantes dans les jurys du baccalauréat

Le 16 juin dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur du Tchad, Tom Erdimi, a frappé fort. Avec une circulaire sans équivoque, il a mis fin à une situation qui perdurait depuis trop longtemps : le cumul de responsabilités par des hauts cadres et enseignants-chercheurs au sein des jurys du baccalauréat. Cette décision, nécessaire et urgente, vise à redresser une organisation académique trop souvent perturbée.

Un choc nécessaire pour le système éducatif tchadien

Tom Erdimi n’a pas mâché ses mots en exprimant son regret face à un manque de discipline criant dans le secteur éducatif. Depuis son entrée en fonction, il a observé une pratique préoccupante : des cadres de haut niveau et des enseignants impliqués dans divers jurys d’examens se portent chaque année volontaires pour les jurys du bac. Une action qui, selon le ministre, vient compromettre leurs tâches statutaires cruciales.

Des comportements nuisibles à l’organisation académique

Cette accumulation de fonctions par des personnels déjà débordés entraîne de graves dysfonctionnements. Les responsabilités principales de ces cadres, pourtant essentielles au bon fonctionnement de l’enseignement supérieur, sont mises de côté. Le ministre souligne que cela frôle l’insubordination et porte atteinte au respect des décisions émanant des autorités académiques supérieures.

Une décision longue à venir

La nouvelle politique édictée par le ministre est claire : il est désormais interdit à tout responsable, qu’il soit nommé par décret, arrêté ou décision, ainsi qu’aux enseignants-chercheurs impliqués dans des jurys d’examens, de participer aux travaux des jurys du baccalauréat. Cette interdiction est sans appel, et aucun motif ne sera accepté pour déroger à cette règle.

Un système éducatif en quête d’efficacité

Cette intervention du ministère vise à igniter une réforme nécessaire au sein du système éducatif tchadien. La réorganisation des priorités est un enjeu majeur pour garantir une stabilité et une qualité académique.

Une réponse à des dérives institutionnelles

La circulaire de Tom Erdimi est plus qu’une simple note administrative. C’est une réponse directe à une tendance qui fragilise la structure même des institutions académiques au Tchad. Chaque année, ces détournements de fonction provoquent des retards dans le calendrier académique, au détriment des étudiants et de l’ensemble de l’écosystème éducatif.

L’impact sur le calendrier académique

Les répercussions de ces dysfonctionnements sont visibles : le calendrier académique est souvent bousculé, conduisant à des sessions d’examens désorganisées et à une planification hasardeuse des cours. Cette situation non seulement perturbe l’environnement académique mais nuit également à l’image des institutions au niveau régional.

Quelles perspectives pour l’enseignement supérieur tchadien ?

Vers une amélioration significative de la gestion académique

Cette nouvelle directive du ministre pourrait marquer le début d’une ère nouvelle dans la gestion des institutions d’enseignement supérieur au Tchad. En réorientant les ressources humaines vers leurs responsabilités premières, le ministère espère une amélioration notable de la qualité de l’enseignement et de la recherche.

Un appel à la responsabilité collective

Cette initiative appelle à une prise de conscience collective parmi les acteurs du secteur. Les enseignants et cadres doivent désormais se concentrer sur leur mission principale : l’amélioration continue du système éducatif par la recherche, l’enseignement et l’innovation.

Conclusion : Un pas vers la modernisation et l’efficacité

Alors que le Tchad cherche à renforcer son système éducatif, la décision de Tom Erdimi constitue une démarche exemplaire vers plus d’efficacité et de fiabilité. Cette mesure stricte pourrait inspirer d’autres secteurs à reconsidérer leurs pratiques pour garantir des services de qualité.

L’avenir dira si cette réorganisation portera ses fruits, mais les bases semblent désormais posées pour un avenir académique plus structuré et équitable. Les prochaines étapes pourraient voir l’évaluation des impacts de cette réforme, tout en continuant à chercher des solutions innovantes pour moderniser l’enseignement supérieur au Tchad.