Réforme Urgente des Transports : le 9ᵉ arrondissement s’exprime sur les enjeux cruciaux de demain

Arrêt des travaux de la digue de Walia : Le 9ᵉ arrondissement appelle à l’urgence de l’intervention gouvernementale

La situation des travaux de construction de la digue de Walia est sur le point de devenir une crise humanitaire dans le 9ᵉ arrondissement de N’Djamena. Alors que la population locale soutient la politique de stabilité initiée par le Maréchal du Tchad, des nouvelles préoccupantes émergent concernant l’arrêt des travaux, menaçant ainsi la sécurité des habitants. En effet, alors que des financements significatifs ont déjà été débloqués, les tensions autour de la gestion de ce projet crucial risquent d’aggraver les conditions de vie des communautés déjà éprouvées.

La solidarité de la population face aux défis de la construction

Les propos de Hissein Haroun Doula, Secrétaire Général de la mairie, soulignent l’attachement de la population du 9ᵉ arrondissement à la politique de la main tendue promue par le Maréchal du Tchad. Les habitants expriment un soutien indéfectible aux initiatives gouvernementales visant à améliorer la situation économique et sociale du pays. Leur engagement se traduit par l’accompagnement actif dans la mise en œuvre des douze grands chantiers ethniques et des cent actions décidées par le gouvernement.

En effet, la mobilisation des citoyens illustre un désir de changement et de progrès. Cela est d’autant plus pressant, car les travaux de la digue, vitaux pour la protection des zones vulnérables, sont suspendus pour des raisons administratives et contractuelles. Les habitants, qui ont souffert de fréquentes inondations, sont conscients que la finalisation de ce projet pourrait être une bouffée d’oxygène.

L’importance des infrastructures face aux inondations

La digue de Walia ne représente pas seulement un projet d’infrastructure, mais un enjeu de sécurité. Suite aux inondations dévastatrices de 2024, qui ont couté de nombreuses vies et causé des pertes matérielles considérables, la démolition de la digue aurait des conséquences catastrophiques. Les inondations ont touché plus de 10 000 personnes, qui ont vu leurs maisons et leurs moyens de subsistance gravement affectés. Ainsi, l’achèvement de la digue devient un impératif urgent qui doit mobiliser l’attention des décideurs.

Dans ce contexte, le Secrétaire Général a déclaré qu’une entreprise de renommée internationale, ayant fait ses preuves dans la construction d’infrastructures résilientes, a été sélectionnée pour ce projet. Plus de 6 milliards de francs CFA ont été alloués pour le financement, une somme considérable qui témoigne de l’engagement du gouvernement envers le peuple tchadien.

Les enjeux économiques et sociaux du projet

Malgré les financements prévus et les ambitions affichées, la situation devient critique. L’entreprise en charge des travaux a exprimé des intentions de réduire son personnel, touchant concrètement à l’emploi de certains employés ayant joué un rôle clé durant la crise des inondations. Cette décision est perçue comme un coup dur, d’autant plus qu’elle vise particulièrement ceux qui ont fait preuve d’un dévouement exceptionnel dans les moments difficiles.

Les dangers d’une telle décision sont clairs. Le Groupe de Concertation, qui représente les intérêts des localités touchées, a dénoncé ces mesures, arguant qu’elles nuisent non seulement à l’image de l’entreprise, mais aussi à la relation de confiance qui devrait exister entre les acteurs du projet. La crise de l’emploi qui s’installe pourrait exacerber les tensions sociales, rendant la population encore plus vulnérable.

Les appels à l’intervention du gouvernement

Face à cette impasse, Hissein Haroun Doula a appelé à une intervention directe du Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno. Cette nécessite devient un sujet de préoccupation majeur, car l’implication de l’État apparaît comme la solution ultime pour garantir la continuité des travaux. Le Premier ministre, en respectant les clauses contractuelles, devrait veiller à débloquer les 2 milliards de francs CFA nécessaires à l’entreprise pour redémarrer la construction de la digue.

L’engagement du gouvernement ne doit pas s’arrêter à l’aspect financier; un soutien moral et une véritable prise en charge des populations affectées sont également cruciaux. Ainsi, une implication rapide pourrait non seulement relancer le chantier, mais aussi apaiser les tensions croissantes au sein de la communauté.

Conclusion : Vers un avenir incertain pour le 9ᵉ arrondissement

La situation dans le 9ᵉ arrondissement reste délicate, et l’avenir des travaux de la digue de Walia semble incertain tant que des décisions concrètes ne sont pas prises. La somme de plus de 6 milliards de francs CFA est désignée comme essentielle, mais le véritable enjeu réside dans la gestion des hommes et des ressources. La solidarité des habitants et leur désir de changement doivent être entendus.

Pour aller de l’avant, il est impératif que le gouvernement prenne rapidement position afin de garantir non seulement la sécurité des infrastructures, mais aussi celle des citoyens. La sécurité face aux inondations futures en dépend.

L’intervention du Maréchal pourrait également ouvrir la voie à une réévaluation des relations entre le gouvernement et les entreprises de construction, prévenant ainsi de futures crises similaires. Les prochaines semaines seront donc décisives pour le 9ᵉ arrondissement et pour la mise en œuvre des projets d’infrastructure essentiels à la prospérité à long terme de la région.