Religion : l’Église fraternelle luthérienne au Tchad célèbre son premier docteur en théologie lors d’un culte d’action de grâce
L’Église Fraternelle luthérienne au Tchad a célébré ce 19 août son premier docteur en théologie, le révérend Pallai Douhou. L’événement est placé sous le thème de “Bénissons l’Éternel Dieu”, tiré de 1 Chroniques 29:20.
La cérémonie, qui a vu la présence des autorités, notamment le Premier ministre Saleh Kebzabo, a rassemblé de nombreux fidèles. Ils étaient empreints de joie et de reconnaissance envers le révérend Pallai Douhou pour son parcours académique. Sa réalisation représente un accomplissement significatif pour l’Église et une source d’inspiration pour les membres de la communauté.
Le président d’organisation de cette cérémonie, Lagna Kariang, lors de son discours d’ouverture, a souligné qu’avoir encore un nouveau docteur en théologie au Tchad est une fierté, non seulement pour l’EFLT, mais également pour toutes les communautés religieuses du Tchad.
Le titre de docteur en théologie témoigne du dévouement, de l’engagement et des efforts acharnés déployés par le révérend Pallai Douhou pour approfondir sa compréhension de la foi chrétienne et sa capacité à partager son savoir avec les autres.
“Ce jour marque la fin d’une période palpitante de notre vie que nous avons eu la grâce de partager. Cinq années de cycle doctoral furent denses, non seulement en formation, mais également en émotions fortes”, a exprimé le révérend Pallai Douhou,
Son sujet de thèse est intitulé : “L’Éthique chrétienne de la non-violence, une réflexion théologique sur la culture de violence chez les Moundang et Zaghawa du Tchad”. Parler de la violence humaine au Tchad n’est pas un fait du hasard, mais un constat. Depuis 1979, les problèmes socio-culturels et économiques s’intensifient dans ce pays.
Il faut souligner que cette célébration marque une étape importante dans l’histoire de l’Église Fraternelle luthérienne au Tchad et représente une occasion de se rassembler en tant que communauté, de rendre grâce à Dieu et de bénir le révérend Douhou pour son engagement et ses contributions à l’Église et à la société.