Renforcement de la surveillance transfrontalière pour l’éradication du ver de Guinée
La dracunculose, plus connue sous le nom de ver de Guinée, est une maladie parasitaire invalidante qui continue de faire des ravages dans cinq pays, notamment l’Angola, l’Éthiopie, le Mali, le Soudan du Sud et le Tchad.
En 2022, sur les 12 cas rapportés dans le monde, le Tchad a signalé 6 cas, soit 50% des cas mondiaux. La même année, sur les 582 infections du ver de Guinée chez les chiens, le Tchad a signalé 521 cas, soit 89,5% des cas, et sur les 87 infections chez les chats, le Tchad a signalé 85 cas, soit 86% des cas. Heureusement, les cas enregistrés au Tchad ont diminué au cours des dernières années.
En 2020, il y avait 12 cas rapportés, en 2021, il y avait 8 cas, et en 2022, il y en avait 6, soit une réduction de 30% entre 2020 et 2021 et de 25% entre 2021 et 2022. De même, les infections animales ont également diminué avec 157 infections notifiées en 2020, 831 en 2021 et 606 en 2022, soit une réduction de 25% entre 2020 et 2021 et de 27% entre 2021 et 2022.
Pour renforcer et maintenir ces efforts en cours, la secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention, Zenab Béchir Moussa, affirme que son institution intensifiera la surveillance transfrontalière, notamment avec le Cameroun, qui a commencé à notifier des cas et des infections animales depuis 2018, ainsi qu’avec la Centrafrique et ses districts sanitaires de niveau 3.
La secrétaire d’État lance un appel vibrant à toutes les personnes impliquées pour qu’ensemble, ils puissent éradiquer le ver de Guinée du Tchad.
Elle rappelle que, même si son institution peut mener une lutte efficace contre ce fléau, une coopération avec toutes les personnes impliquées sera nécessaire pour y parvenir.