Renforcement des Capacités de la Police Nationale pour la Protection des Enfants en Conflit avec la Loi
La formation des différents acteurs de la chaîne judiciaire fait partie intégrante de ce processus pour une meilleure prise en charge des enfants en conflit avec la loi. Actuellement, les cas d’enfants sont généralement traités soit sur le lieu de l’infraction, soit dans les commissariats de N’Djamena par des officiers de police judiciaire qui ne sont pas spécialement formés pour gérer les affaires impliquant des mineurs.
Pour remédier à cela, un mécanisme de partage de données sera mis en place pour permettre à la brigade des mineurs de centraliser les données sur les cas des enfants en conflit avec la loi, qui seront gérés mensuellement.
Le directeur général adjoint de la police, Ali Adoum Tolly, a également mis en avant l’importance de la stratégie intérimaire de justice juvénile, de la politique sectorielle de justice et de l’élaboration de la politique nationale de l’enfance en cours pour renforcer les capacités institutionnelles et techniques des services d’application de la loi pour le bien-être de l’enfant.
Le gouvernement a mis en place une structure décentralisée, la sous-direction de protection des mineurs, de lutte contre les atteintes aux mœurs et au genre et ses démembrements dans les délégations provinciales de police, pour travailler à la protection de l’enfant.
L’atelier a été organisé pour montrer l’importance que le pouvoir public accorde aux procédures impliquant les mineurs et pour respecter ses engagements vis-à-vis des partenaires techniques et financiers.