
Retards Inquiétants : Le Ministre des Infrastructures Tire la Sonnette d’Alarme sur les Chantiers de Sarh – Découvrez les Détails Clés !
Urgence infrastructurelle à Sarh : Le ministre Amir Idriss Kourda met en lumière des retards alarmants
En date du 10 avril 2025, le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier, Amir Idriss Kourda, a exprimé son exaspération face aux retards considérables sur plusieurs chantiers d’infrastructures à Sarh, dans la province du Moyen-Chari. Cette visite d’inspection s’est soldée par des constats inquiétants qui risquent de freiner le développement économique de la région. Alors que le pays investit massivement dans ces projets, l’inefficacité constatée interpelle sur la gestion des ressources et des délais.
État des lieux : Une inspection nécessaire
Unie pour la relance de Sarh
La province du Moyen-Chari, souvent isolée par des infrastructures inadéquates, semble stagner alors même que des fonds substantiels – dépassant les 3 milliards de francs CFA pour certains projets – ont été alloués pour redresser la situation. Lors de sa visite, le ministre a d’abord fait escale à l’hôtel de Chasse de Sarh, un chantier qui repose à l’arrêt depuis plusieurs mois. Les entreprises responsables de ce projet doivent désormais répondre de leurs retards et expliquer les raisons de cette paralysie.
Infractions au calendrier : Des conséquences à prévoir
Le ministre Kourda a mis en exergue la voirie urbaine, qui mesure 11 kilomètres et qui, elle aussi, fait face à des délais inacceptables. Le chantier du camp militaire, dont l’achèvement est également suspendu, a été une autre source de préoccupation. Selon les statistiques officielles, près de 30 % des projets d’infrastructures en cours dans la province sont à l’arrêt, un chiffre qui ternit l’image du gouvernement et érode la confiance des populations locales.
Les grands axes routiers : Une priorité négligée
Sarh – Moussafoyo – Danamadji – Sido : Des routes essentielles
Les routes reliant Sarh à Moussafoyo, Danamadji et Sido sont vitales pour le désenclavement de cette province. Cependant, des semaines de travaux n’ont pas vu de progrès significatif. Amir Idriss Kourda a exprimé son indignation, déclarant que la continuité des retards « est inacceptable et doit cesser ». Il a averti que des pénalités seraient appliquées aux entreprises ne respectant pas les délais contractuels, une mesure qui pourrait potentiellement rétablir un certain ordre dans l’avancement des travaux.
Investir pour l’avenir : Une nécessité absolue
Le ministre a souligné l’importance stratégique de ces projets pour le développement de la région. En effet, la connectivité routière est un vecteur clé pour stimuler les activités économiques et favoriser un climat d’investissement. Selon des études récentes, l’amélioration des infrastructures pourrait augmenter de 15% le PIB de la province sur les cinq prochaines années. Toutefois, cet objectif ne pourra être atteint qu’à condition de surmonter les obstacles actuels.
Des entreprises assidues : Un modèle à suivre
Reconnaître les efforts : Un regard positif
Malgré les retards, certains acteurs du secteur privé respectent leurs engagements. Le ministre a salué ces entreprises, notant qu’elles constituent des exemples de bonne pratique. Leur constance dans le respect des délais témoigne d’un engagement véritable en faveur du développement régional. La reconnaissance de ces acteurs est cruciale pour inciter d’autres à redoubler d’efforts.
Rassurer les populations : La promesse d’un avenir meilleur
L’engagement du gouvernement : Une priorité à réaffirmer
Au-delà des inspections et des pénalités, Amir Idriss Kourda a tenu à rassurer la population locale. Il a réitéré la volonté du gouvernement de tenir ses promesses en matière d’infrastructures. « Nous ne pouvons plus tolérer des retards injustifiés », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que la réussite de ces projets a des implications directes sur le bien-être des citoyens et le développement social de la province du Moyen-Chari.
Action et responsabilité : L’avenir des infrastructures au Tchad
Cette volonté de responsabilisation des entreprises et de réactivation des projets suspendus pourrait marquer un tournant dans la gestion des infrastructures au Tchad. Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer si cet engagement se traduira par des résultats concrets.
Conclusion : Vers une nouvelle dynamique d’infrastructures
La visite à Sarh par le ministre Kourda a mis en lumière des problématiques pressantes soulignant les retards dans des projets d’infrastructure clé. Malgré un cadre budgétaire solide, l’inefficacité et le manque de sérieux de certaines entreprises mettent en péril le développement de la région. Toutefois, en reconnaissant les efforts des entreprises exemplaires et en réaffirmant l’engagement du gouvernement, il existe encore une opportunité pour redresser la situation.
À court terme, la mise en place de mesures incitatives et punitives pourrait revitaliser ces chantiers, tandis qu’à long terme, les résultats de ces décisions pourraient transformer le paysage infrastructurel du Moyen-Chari et, par extension, du Tchad tout entier. L’avenir des infrastructures tcheddiennes dépend largement de la capacité des autorités à tirer les leçons de cette situation et à poursuivre une gestion proactive et responsable.
Remarque : Pour promouvoir cet article sur Google News, assurez-vous d’optimiser les images et d’utiliser des balises ALT pertinentes.