
Révolution Agroécologique : WCS Renforce les Acteurs de l’Agroforesterie au Moyen-Chari – Tout ce qu’il faut retenir !
WCS équipe les acteurs de l’agroforesterie dans le Moyen-Chari : un acte d’urgence pour la durabilité agricole
Dans un contexte environnemental de plus en plus critique, la Wildlife Conservation Society (WCS) ne cesse de se démarquer par son engagement en faveur de la durabilité. Le 19 mars 2025, cette ONG a fait don d’équipements agricoles essentiels à plusieurs acteurs de la production et associations d’agroforesterie dans le Moyen-Chari, une province en proie à des défis économiques et climatiques. À une époque où près de 600 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim, ce geste revêt une importance capitale pour renforcer la résilience alimentaire et environnementale des communautés locales.
Un moment charnière pour l’agroforesterie au Moyen-Chari
Une réponse proactive face aux défis environnementaux
Dans la province du Moyen-Chari, l’agroforesterie se présente comme une solution vital pour lutter contre la pauvreté et les effets du changement climatique. En offrant des motopompes, râteaux, pelles et autres outils, la WCS s’attaque à des problèmes fondamentaux de productivité qui touchent les agriculteurs. En effet, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 90 % des agriculteurs en Afrique subsaharienne utilisent encore des méthodes de culture traditionnelles, souvent peu efficaces.
La dotation en matériel agricole va permettre de moderniser ces pratiques et de favoriser des interventions qui soutiennent à la fois la sécurité alimentaire et la durabilité des écosystèmes.
L’importance du soutien communautaire
Djimassinan Naïdayam, conservateur du Parc National de Manda, a souligné l’impact positif que ces ressources apportent aux producteurs locaux. "Le soutien de la WCS est crucial pour notre environnement et notre développement économique", a-t-il déclaré. Ce soutien ne se limite pas seulement aux ressources matérielles ; il s’étend à une assistance dans la mise en œuvre de pratiques agricoles durables qui pourront faire une réelle différence sur le terrain.
Le projet Bassin Central du Chari : vers une agriculture consciente
Un appel à l’engagement communautaire
Ondoua Ondoua Gervais, coordinateur du projet Bassin Central du Chari, a également insisté sur l’importance d’éduquer les communautés sur des pratiques agricoles améliorées. Cette sensibilisation est essentielle pour garantir que les bénéficiaires ne se contentent pas de recevoir des outils, mais s’engagent également dans des méthodes qui renforcent la durabilité à long terme. "Il est impératif que nous réalisions un diagnostic approfondi de l’agroforesterie dans les différents sites concernés", a-t-il ajouté.
Cette démarche d’analyse permettra de mieux comprendre les besoins locaux et d’adapter les interventions en conséquence.
Une opportunité d’amélioration des techniques agricoles
L’accès à des équipements modernes permettra aux agriculteurs d’augmenter considérablement leurs rendements. Les motopompes, en particulier, sont essentielles pour l’irrigation, surtout dans une région où l’eau peut être rare en période de sécheresse. Selon des études, l’adoption de techniques de gestion de l’eau pourrait augmenter les rendements agricoles de 50 % à 100 % dans certaines cultures.
Vers une agriculture durable et résiliente
Encourager la valorisation des ressources locales
En investissant dans l’agroforesterie, la WCS joue un rôle pivot dans la promotion d’un modèle agricole qui valorise les ressources locales tout en répondant aux exigences des marchés contemporains. Cette démarche peut également contribuer à la préservation des écosystèmes en intégrant des pratiques qui protègent la biodiversité.
Les acteurs de la région doivent désormais saisir cette opportunité pour non seulement améliorer leur productivité, mais aussi pour préserver les ressources naturelles. L’agroforesterie se présente comme un vecteur puissant de transition vers des systèmes alimentaires durables.
Impacts sociétaux et économiques
L’impact potentiel de cette initiative va au-delà des simples chiffres de productivité. En encourageant les pratiques d’agroforesterie, la WCS aide à créer des emplois, à combattre les inégalités de genre en impliquant les femmes dans la production et à renforcer la cohésion sociale au sein des communautés.
Les bénéficiaires, munis de nouveaux outils et de nouvelles connaissances, représenteront une génération d’agriculteurs capables de générer des revenus tout en préservant leur environnement.
Conclusion : Un avenir prometteur pour le Moyen-Chari
En somme, l’initiative de la WCS dans le Moyen-Chari est un pas significatif vers une agriculture plus durable et résiliente. L’ensemble des acteurs locaux devra s’investir afin d’assurer le succès de cette démarche. La sensibilisation à des pratiques agroécologiques pourrait conduire à des résultats positifs à court terme, tout en posant les bases d’un avenir agricole robuste.
L’engagement de l’ONG est un appel à tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole à se mobiliser. Dans un contexte environnemental et économique complexe, la coopération au sein des communautés sera essentielle pour relever les défis de demain.
L’avenir de l’agroforesterie au Tchad et dans toute la région dépendra de notre capacité à innover et à s’adapter aux mutations climatiques, tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures.