Rewrite this title au Mandoul, une mission de l’ONAPE pour parvenir au remboursement des crédits agricolesin French

Au centre des échanges, la question des crédits agricoles, les perspectives d’avenir et les difficultés rencontrées pour les recouvrements. Le chef de bureau de l’ONAPE du Mandoul, Abdelaziz Ousmane, a indiqué que depuis 2012, des arriérés de plus de 80 millions de francs CFA étaient en attente de recouvrement. Selon lui, le Mandoul, qui était autrefois le premier en termes d’enveloppe de crédits agricoles et de remboursement, occupe maintenant la deuxième place. Si cette tendance se poursuit, l’ONAPE risque de ne plus octroyer de crédits agricoles pour le Mandoul. Malgré les missions de recouvrement, les crédits ne sont pas entièrement récupérés, a déclaré le chef de bureau.

Le chef de mission, Ahmat Sabour Siam, a précisé que le crédit de l’année dernière, d’un montant de 299 millions de francs CFA, avait été remboursé à 100%. Les producteurs attendent maintenant une majoration, mais cela ne sera pas possible cette année. Seuls les cantons ayant remboursé leur crédit dans les délais recevront 50 000 francs CFA pour tous leurs producteurs, et même dix nouveaux producteurs pourront être pris en compte. Quant aux arriérés de plus de 80 millions de francs CFA de 2012 à aujourd’hui, une mission de terrain sera chargée de les récupérer.

Les chefs de cantons ont soulevé des problèmes majeurs tels que la majoration, le recouvrement des crédits par les producteurs, la possibilité de remplacer les producteurs qui ne paient pas, la sélection partielle des cantons pour les crédits, la non-implication des chefs de cantons dans la question des crédits, la malhonnêteté de certains producteurs et l’inquiétude des crédits.

En réponse aux préoccupations des chefs de cantons, le chef de mission, Ahmat Sabour Siam, a expliqué que ces écarts étaient dus à la gestion passée des crédits agricoles par les agents de l’ANADER. Il a souligné la nécessité de faire un effort de remboursement et de remplacer les producteurs qui ne paient pas. Désormais, la question du recouvrement incombe aux chefs de cantons, car ils connaissent leur population.