Rewrite this title embouteillages et flambée des prix pour le Ramadan à N’Djamenain French
À N’Djamena, deux jours avant, les marchés sont bondés de monde, les différents ménages musulmans s’approvisionnant en préparation de la rupture du jeûne.
Un constat dans les différents marchés de N’Djamena nous fait vivre l’ambiance. Il est 11h 15 ce mardi et le rond-point du marché à mil, jusqu’à l’allée, à l’entrée Est du marché à mil, est congestionné.
Les motos, les voitures, les passagers et autres sont tous dans le même embouteillage. Dans les allées, l’affluence des grands jours empêche la circulation au marché. D’un côté, des véhicules garés avec des sacs de riz, de farine, de condiments et d’ustensiles de cuisine.
Sur un autre côté, des clients faisant la queue devant les étals de gingembre sec, de sucre, de farine de blé, d’ail, d’oignons, etc. « Pourquoi sers-tu un autre alors que c’est moi qui suis arrivé en premier ? », se plaint Zara, impatiente devant une vendeuse de gingembre et de sel.
Les prix des produits de première nécessité pour la rupture du jeûne ont doublé. Le coro (2,5 kg) d’oignons qui se vendait à 750 Fcfa est vendu entre 1000 et 1250 FCFA dans certains endroits. Le bidon de 1,5 litre d’huile qui coûtait 2100 passe à 2250 FCFA et celui de l’huile végétale de 1 litre vendu à 1250 passe à 1500 à 1750 FCFA. Face à la flambée des prix, Moussa se pose la question : où allons-nous ? Il est 13h 15, devant les étals d’arachides nettoyées pour la bouillie de Ramadan.
Aché Mahamat se plaint : « Walay, un sac d’arachides nettoyées pour la pâte coûte 2250 FCFA, alors qu’auparavant c’était à 1500 FCFA. À N’Djamena, un an plus tard, est-ce qu’un pauvre peut se permettre d’acheter cela ? »
Malgré le concept de juste prix et l’exonération des produits alimentaires par le gouvernement, le coût de la vie à N’Djamena et la flambée des prix des produits continuent d’augmenter dans tous les sens. Où cela va-t-il nous mener lorsque les commerçants augmentent les prix comme ils le veulent ? Le gouvernement prend des mesures, mais malheureusement, elles restent dans les tiroirs des bureaux.
Le pauvre citoyen ne fait que grincer des dents. L’avenir seul décidera du sort des Tchadiens.