Rewrite this title futur hub de recherche de l’Afrique centralein French
Sa la principale articulation porte sur la création de ce qu’il est convenu d’appeler un hub de recherche, dont le but est de faire du Cameroun la plaque tournante de l’émergence de la Recherche dans toute la région Afrique centrale. Ce cadre juridique stratégique de recherche s’est institué en présence des ambassadeurs respectifs de la République de France au Cameroun, Thierry Marchand, et de la République du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou.
A cette occasion, les chercheurs français et camerounais se sont, pour des échanges portant sur la présentation des systèmes universitaires et de recherche français et camerounais.
Ainsi par exemple, les Français ont pu s’imprégner de l’écosystème universitaire et de recherche camerounais, avec ses 11 universités d’Etat, ses 412 institutions privées de l’enseignement supérieur et ses 523 000 étudiants, ses 8 centres de recherches spécialisés et naturellement, des difficultés rencontrées dans la valorisation des résultats produits par ses 2000 chercheurs répartis sur toute l’étendue du territoire.
L’après-midi de cette première journée était encore consacrée aux rencontres et discussions entre les chercheurs du célèbre Centre National de Recherche scientifique CNRS et ceux de la délégation des chercheurs camerounais. La délégation camerounaise conduite par Mme Madeleine Tchuinte, fera d’ailleurs une visite de courtoisie à la direction générale du CNRS, où elle a été reçue par son président directeur général Pr Alain Petit.
Ce dernier était entouré pour la circonstance de tous ses directeurs généraux délégués, ainsi que des principaux responsables techniques. A cette occasion, Mme Madeleine Tchuinte a plaidé pour un accompagnement de la recherche nationale par ce mastodonte de tout l’environnement scientifique fondamentale en France au service de la société.
Partenariat scientifique
Pour la deuxième journée de la semaine, Mme Madeleine Tchuinte, a eu une séance de travail au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Comme au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, les choses se sont passées dans un esprit de partage, dans la confiance, et la co-construction.
Les échanges ont porté sur les dispositifs de partenariat scientifique entre la France le Cameroun. La création des équipes de recherche mixtes a été aussi évoquée, ainsi que la désignation par l’ambassade de France au Cameroun d’un expert technique, en charge de la recherche dans le but de faciliter la collaboration entre le MINRESI et les chercheurs hexagonaux.
Dans l’après-midi du mardi, la délégation camerounaise a été accueillie, à l’Université de Paris- Saclay, spécialisée dans les sciences et les sciences de l’ingénieur.
Elle abrite la célèbre Ecole Polytechnique. Ici aussi, le Dr Madeleine Tchuinte, accompagnée toujours par l’ambassadeur du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou, et de l’ensemble des directeurs généraux des Instituts de recherches nationaux, a présenté le système de recherche camerounais et exploré avec la partie française, les opportunités de coopération mutuellement bénéfique.
En tout cas, un sentiment de grande satisfaction anime le ministre et l’ensemble des membres de la délégation Camerounaise. A l’évidence, les résultats apparaissent suffisamment significatifs, et sont susceptibles de rehausser le niveau de performance des chercheurs camerounais, de crédibilisation des résultats de leurs recherches et de leur exploitation industrielle dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations.
Ainsi, la délégation Camerounaise a obtenu un accroissement des aides de toutes sortes, allant dans le sens des facilitations dans l’organisation des mobilités croisées des chercheurs ; l’accueil des doctorants et l’octroi de 25 bourses annuelles pour des stages et visites ou séjours des chercheurs Camerounais dans les laboratoires français ; l’affectation d’un expert technique international, pour aider au processus de certification des diplômes d’ingénieurs camerounais, et l’institutionnalisation-densification des relations entre les universités de N’Gaoundéré et de Strasbourg.
Mobilité estudiantine
Au final, il s’agit d’une moisson abondante et des perspectives heuristiques prometteuses pour le Cameroun, qualitativement et quantitativement, dans la formation des hommes, l’augmentation des crédits et la construction des infrastructures modernes.
A chaque fois, Mme Madeleine Tchuinte, a rappelé que la recherche camerounaise est fille de la recherche française, et qu’il est nécessaire de préserver ce lien fort qui unit les deux pôles de recherches qui sont intimement liés, suivant les récentes recommandations des présidents Biya et Macron à Yaoundé, lors de la visite officielle du président français au Cameroun en juillet 2022.
La journée de ce mercredi a été réservée à une visite au Campus-Condorcet au cours de laquelle les chercheurs camerounais ont eu un contact avec un milieu consacré à la recherche, dans le domaine des sciences humaines et des études africaines.
Ce jeudi 06 avril, ce sera les échanges au niveau de Campus de France, et la délégation camerounaise va se familiariser avec les réalités et processus liés à la mobilité estudiantine.