Rewrite this title Le Niger, pays le plus sobre d’Afrique avec 0,10 litres d’alcool consommé par anin French
Cependant, la consommation d’alcool chez les jeunes reste un problème majeur en Afrique, et les chefs d’État africains ont été critiqués pour leur manque de responsabilité et de conscience face à cette situation. Dans certains pays, il n’existe pas de loi interdisant la consommation d’alcool à partir d’un certain âge, et dans certaines localités du sud du Tchad, par exemple, les jeunes de 14 ou 16 ans, à la fin de leur initiation, consomment de l’alcool traditionnel comme le bili-bili. Ce type d’alcool ne rencontre pas de problèmes d’écoulement dans les zones rurales.
Bien que l’électricité et l’eau potable soient des denrées rares dans les zones rurales, l’alcool est facilement accessible aux jeunes et aux femmes. Il n’y a aucune loi interdisant la vente d’alcool dans la plupart des villes africaines. L’OMS recommande le contrôle des lieux de vente, la réglementation de leur densité et de la publicité, ainsi que la fixation d’un âge minimum pour la consommation d’alcool.
Lors d’un colloque sur la jeunesse africaine, un évêque a posé la question suivante : « Qu’est-ce qu’une jeunesse dont aucun chef d’État ne prend conscience de toutes les difficultés qu’elle rencontre ? » Malheureusement, les conférenciers présents n’ont pas été capables de donner une réponse satisfaisante. C’est une honte pour les chefs d’État de voir leur jeunesse mourir à petit feu à cause de l’alcool sans chercher à apporter une solution. La lutte contre l’alcoolisme nécessite un investissement urgent, mais les gouvernants africains restent étrangement silencieux. Le Niger est un exemple pour les autres pays africains, suivi de l’Algérie, en termes de sobriété. Le Bélarus arrive en tête du classement mondial. Toutefois, la lutte contre l’alcoolisme doit être une priorité pour tous les chefs d’État africains.