Rewrite this title l’usine Eco-Camaco monte déjà ses premiers tracteursin French
Ce 6 avril, la société chinoise YTO China-Africa Machinery Corp (CAMACO), appelée à monter les tracteurs agricoles sur le site de la zone économique spéciale de Maloukou, dans le district d’Ignié, non loin de Brazzaville a remis officiellement cette usine à Eco-Camaco. Au nom du gouvernement congolais, c’est le ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, qui a réceptionné l’usine d’assemblage des tracteurs. Le lancement des activités de cette société a pris deux de retard, à cause de la pandémie à coronavirus, qui a impacté négativement tous les secteurs d’activités, dans le monde.
Peu avant la visite guidée de la chaîne de production des tracteurs, le ministre d’Etat en charge du suivi des programmes économique et social, Gilbert Ondongo, a fait l’historique de la création de la société Eco-Camaco qui, selon lui est le mélange de deux histoires ; celle des relations de coopération entre le Congo et la Chine et celle de la coopération entre Eco-Camaco et une entreprise brésilienne Asperbras.
« Nous avons dans notre volonté de développer l’industrie, pensé que l’Etat pouvait mettre en place une zone industrielle aménagée, de sorte qu’elle abrite les industries qui désiraient se développer dans notre pays. » a déclaré Gilbert Ondongo, qui a précisé que, l’entreprise Asperbras a aidé le gouvernement congolais à installer la zone industrielle qui l’appartient à 100% à l’Etat congolais . « Comme nous avons une zone économique spéciale, nous avons pensé que l’entreprise de fabrication des tracteurs pouvait s’installer dans la zone économique spéciale pour développer et mécaniser l’agriculture… », A-t-il souligné.
Le ministre des zones économiques spéciales, Jean Marc Thystère Thicaya, pour sa part, a félicité le PDG de l’entreprise Eco-Camaco, Willy Etoka, et la société chinoise YTO China-Africa Machinery Corp (CAMACO) pour avoir tenu leurs engagements à temps.
Il a, en outre, loué le contrat de concession signé entre le Congo et le Rwanda pour développer le parc industriel et commercial de Maloukou faisant partie intégrante de la zone économique spéciale d’Ignié. Ce partenariat, a-t-il poursuivi, est en train d’être opérationnalisé. « Devrait commencer sous quinzaine les travaux de voirie pour viabiliser l’ensemble de ce parc pour continuer davantage à attirer les investisseurs. » A relevé, Jean Marc Thystère Tchicaya. Saisissant cette opportunité, le ministre congolais édifier les congolais, au sujet de la ZES de Pointe-Noire, pour laquelle le Congo a signé un partenariat de développement.
Le grand défi pour le gouvernement congolais a noté le ministre des zones économiques spéciales, c’est de pouvoir tirer la ligne électrique haute tension ; de sorte la ZES d’Ignié puisse bénéficier d’une électricité stable, condition sine qua none pour le développement de l’industrie au Congo.
L’usine ainsi mise à la disposition du Congo peut fonctionner normalement et produire les tracteurs destinés à mécaniser et moderniser l’agriculture au Congo. Dans la présentation faite au cours de la visite de la chaîne de production, il a été fait mention que l’usine produira par 10 tracteurs par jour. Ce qui donnerait une quantité de 250 tracteurs produits chaque mois , soit 3000 engins agricoles l’année.
Ainsi, l’usine de montage des tracteurs que se dote le Congo permettra de relever le pari du développement de l’agriculture au sens large, l’un des piliers du programme de gouvernement du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso et du Plan National de Développement (PND) 2022-2026.