Rewrite this title Moussa Faki appelle à une révision des sanctions contre les coups d’Étatin French

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré ce 18 février, à l’occasion de la 36ème Assemblée ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine que les champs politique et sécuritaire constituaient l’une des principales fragilités de l’Afrique, les deux étant interdépendants. Selon M. Mahamat, les efforts de construction nationale ont récemment été confrontés à la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement, accentuant l’instabilité politique et la fragilisation des États. Cette situation est exacerbée par d’autres facteurs tels que l’extrémisme violent, le terrorisme, la conflictualité inhérente aux processus électoraux, les conflits intercommunautaires et les changements climatiques.

Le Président a également souligné les limites des sanctions imposées aux États membres en cas de changements non constitutionnels de gouvernement. Il a déclaré que ces sanctions ne produisaient pas les résultats escomptés, mais qu’elles suscitaient plutôt la défiance des États concernés et paraissaient sanctionner davantage les populations, impactant ainsi négativement les économies des pays visés. Il a donc appelé à une révision du système de résistance aux changements non constitutionnels pour le rendre plus efficace et plus soucieux des conditions économiques et sociales des populations. Il a également souligné que la réforme du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine devait être envisagée sérieusement dans cette perspective.

Le Président Moussa Faki Mahamat a toutefois souligné que l’Afrique et son organisation continentale ne considéraient pas ces difficultés comme une fatalité insurmontable. Il a ajouté que l’Union africaine déployait sur le terrain des actions préventives, de gestion, de résolution des conflits et de poursuite d’une grande variété de programmes et de projets multi-sectoriels.