Rewrite this title Situation explosive au Soudan : déchirure entre les générauxin French

La cause du deuxième report de la signature de l’accord est due au désaccord des deux entités militaires sur le délai de réforme et d’intégration des forces de soutien Rapide aux forces armées nationales. Alors que l’armée exige une réforme immédiate jusqu’à l’intégration des RSF, le vice-président soudanais du Conseil de souveraineté et commandant des forces de soutien rapide (RSF), Monsieur Mohamed Hamdan Dagalo, propose un délai de dix ans pour entamer le processus de réintégration de sa milice. Il souligne que le Soudan pourrait s’inspirer des modèles de réforme et de modernisation de l’armée de pays comme l’Afrique du Sud, les Philippines, le Zimbabwe ou la Namibie, qui ont connu des évolutions rapides dans ce domaine.

Le report de l’accord de transfert du pouvoir aux civils et le retour de l’armée aux casernes ont suscité des manifestations à Khartoum et dans d’autres villes contre le régime militaire et la monopolisation du pouvoir.

Par ailleurs, Arko Minnawi, un leader du bloc démocratique qui rejette le processus politique en cours, a déclaré dans un tweet sur son compte Twitter que son groupe avait accepté une proposition sur la base d’un pourcentage de participation compris entre 47% et 53%. Cependant, le leader de la FFC Yasser Arman a réfuté cela et a souligné que le temps des quotas était révolu.

Aucune clarification n’a été reçue du mécanisme tripartite comprenant les Nations unies, l’Union africaine et l’IGAD, mais Arman a exclu un retour à la formule de quotas en vigueur par le passé ; « Ceux qui parlent de l’offre de participation de 47% sont incapables de voir les tâches de la révolution et de la construction de l’État fondées sur la citoyenneté et la non-discrimination ».

La situation dans la capitale soudanaise, où se trouvent différentes forces appartenant à divers groupes politico-militaires, est préoccupante. Une explosion de la situation au Soudan pourrait affecter la situation sécuritaire et sociale des pays voisins, en particulier le Tchad qui traverse une période de transition militaire, analyse le Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEPDE).