Santé animale : une rencontre d’harmonisation des campagnes de vaccination entre le Tchad et trois pays voisins se tient à N’Djamena
Une rencontre transfrontalière de planification et d’harmonisation des campagnes de vaccination entre le Tchad, le Niger, le Cameroun et la République Centrafricaine se tient, du 3 au 5 octobre à N’Djamena, la capitale tchadienne. La rencontre est ouverte ce jour par le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions animales, Abderahim Awat Atteib.
Pour le coordonnateur du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS2), Brahim Yacoub Djouma, cette rencontre de planification des campagnes de vaccination contre la Peste de petits ruminants (PPR) et la Pneumonie contagieuses bovine (PPCB) s’inscrit en droite ligne dans les objectifs primordiaux de la composante 1 de ce projet qui est “l’amélioration de la santé animale et contrôle des médicaments vétérinaires” et qui vise à appuyer les efforts nationaux et régionaux pour bâtir des services vétérinaires plus durables et efficaces à travers des activités de surveillance et de lutte contre les principales maladies qui touchent les grands et petits ruminants.
Selon Dr Joseph Savadogo, coordonnateur technique du Centre régional de santé animale (CRSA), basé à Bamako au Mali, l’élevage de ruminants dans l’espace Sahel est caractérisée par le mouvement transfrontalier d’animaux, ce qui rend pertinente une approche intégrée de la prévention et du contrôle des maladies animales transfrontalières et des zoonoses. “Ainsi donc, la présente rencontre vient à point nommé car elle permettra aux quatre pays de définir un programme de vaccination et de mettre en place un processus de pérennisation de ces rencontres transfrontalières en vue d’améliorer la couverture vaccinale et de contrôler efficacement la PPCB et la PPR”.
Cette approche, souligne le ministre Abderahim Awat Atteib, participe à l’effort de coordination et se justifie du fait que tous les animaux doivent être vaccinés contre les deux principales maladies animales transfrontalières dans un contexte de mobilité dont les départs sont en fonction des réalités agroécologiques et du calendrier des pasteurs de chaque pays. Le ministre a remercié l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour son appui technique et la Banque mondiale pour le financement du PRAPS2 à travers lequel cette rencontre importante se tient.
