Santé en Afrique : 480 millions de personnes touchées par des problèmes bucco-dentaires selon l’OMS.
Le 20 mars de chaque année, est célébrée la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire pour mieux faire comprendre l’importance de la santé bucco-dentaire.
Les maladies bucco-dentaires sont un problème de santé majeur pour de nombreux pays et ont un impact négatif sur les gens tout au long de leur vie. Elles entraînent des douleurs et des malaises, un isolement social et une perte de confiance en soi, et elles sont souvent liées à d’autres problèmes de santé graves. Et pourtant, la plupart des problèmes de santé bucco-dentaire sont en grande partie évitables et peuvent être traités dès leur début.
La Journée mondiale de la santé bucco-dentaire est célébrée chaque année le 20 mars. Elle marque l’apogée d’une campagne mondiale de 12 mois qui sensibilise à la prévention et au contrôle des maladies bucco-dentaires. Elle permet de diffuser largement des messages sur de bonnes pratiques d’hygiène bucco-dentaire, et de rappeler l’importance d’une santé bucco-dentaire optimale pour un bon état de santé général et pour le bien-être.
Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2022, dans la région africaine, plus de 480 millions de personnes souffrent de maladies bucco-dentaires comme les caries dentaires, les parodontopathies et les pertes de dents, qui sont pourtant évitables pour la plupart.
La charge épidémiologique due aux affections bucco-dentaires met en évidence de profondes inégalités, dont l’impact accable de manière disproportionnée les populations marginalisées. Le noma, par exemple, est une maladie qui ronge la bouche et le visage des jeunes enfants essentiellement. Faute de traitement, cette maladie peut s’avérer mortelle dans 90 % des cas. Le noma est un marqueur de l’extrême pauvreté et touche principalement l’Afrique subsaharienne.
Dans le droit fil de l’objectif visant à instaurer la « santé bucco-dentaire pour tous », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) saisit cette occasion pour susciter un changement de comportement chez les individus comme au sein des communautés, et pour exhorter les gouvernements, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à œuvrer en faveur d’un environnement propice à l’atteinte de cet objectif.