Santé : le Tchad et 3 autres pays entendent introduire deux nouveaux vaccins

Ce mardi 13 septembre 2023, le ministère de la Santé publique et de la Prévention, à travers sa direction de la vaccination, a lancé un atelier de l’introduction des vaccins PVC (vaccin antipneumococcique conjugué) et antirotavirus. Le séminaire qui se tient à N’Djamena durera 3 jours.

C’est en prélude à l’introduction de deux vaccins, le vaccin antipneumococcique conjugué (PCV) et le vaccin antirotavirus pour les enfants que les gouvernements de la Guinée, de la Somalie, du Soudan du Sud et du Tchad se sont engagés pour une rencontre d’échanges. Une assise au cours de laquelle, les ministères de la Santé de ces quatre pays présenteront leurs programmes dédiés à l’introduction desdits vaccins, en mettant l’accent sur les questions de financement, de l’approvisionnement et des capacités de distribution des vaccins, des messages publics, des capacités du personnel de santé, de la surveillance de la sécurité et des comportements des soignants.

Le représentant pays de L’OMS au Tchad, Dr Jean Bosco, souligne que le vaccin représente l’un des plus beaux succès de la santé publique. Pour lui, la politique vaccinale adoptée dans tous les systèmes de santé sans distinction a permis de faire face à des redoutables maladies et conduit à leur élimination et pour certaines leur éradication. “La vaccination est l’un des investissements les plus rentable que l’on puisse faire car si on investit 1, on gagne 30“.

“Ces vaccins sont d’une importance capitale dans la protection de la santé de nos jeunes enfants. Cette introduction concernera les enfants de 0 à 23 mois conformément au calendrier vaccinal du Tchad. De ce fait, le pays s’est engagé à élaborer ce présent plan d’introduction qui prend en compte les différents aspects à savoir le défi de renforcement de la vaccination de routine, la surveillance épidémiologique”, a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé publique et de la Prévention du Tchad, Dr Dabsou Guidaoussou.

La pneumonie et la diarrhée contre lesquelles sont destinées ces vaccins sont partout dans le monde les premières causes de mortalité infantile. Elle représente 29% de décès chez les enfants de moins de 5 ans avec environ 2 millions de décès selon les estimations globales.