Sarh : Révolutionner l’Enseignement Professionnel avec une Formation Ambitieuse – À Découvrir Absolument !

Sarh : Une formation urgente pour transformer l’enseignement professionnel au Tchad

L’éducation professionnelle au Tchad vit un moment charnière. Alors que le pays se débat avec des défis économiques majeurs, une formation intensive se déroule à Sarh, visant à rendre l’enseignement professionnel plus pertinent et adapté aux exigences du marché du travail. Cet événement, qui regroupe des participants de neuf villes stratégiques, pourrait bien marquer le tournant nécessaire pour permettre à la jeunesse tchadienne de s’insérer durablement dans la vie active.

Dans un contexte où le taux de chômage des jeunes atteint des sommets alarmants, cette initiative ne peut attendre. La formation, qui se tient sur quatre jours, aborde des référentiels de formation en lien avec une approche par compétences (APC), visant à rapprocher la théorie de la pratique et à privilégier les savoir-faire opérationnels. Les enjeux sont considérables : améliorer les perspectives d’emploi des jeunes tout en stimulant la croissance économique locale.

Un atelier centré sur les besoins du marché

Des participants venant d’horizons divers

Les formateurs réunis à Sarh proviennent de villes comme Bongor, Pala, Laï, Moundou, et Doba, signalant ainsi un fort engagement national pour améliorer le système de formation professionnel. Les activités de l’atelier ont été soigneusement élaborées pour répondre aux besoins spécifiques des différents secteurs d’emploi, assurant ainsi une adéquation entre formation et demande du marché.

Formation : une clé pour l’insertion sociale

« L’ambition de cette initiative est de faire de la formation professionnelle un véritable levier de croissance et d’insertion sociale pour la jeunesse tchadienne », déclare M. Philippe Bende Tennah, directeur général de la Formation et de l’Orientation professionnelle. Cette déclaration souligne l’importance croissante de laQualification des jeunes pour leur intégration sociale, un enjeu majeur dans un Tchad en quête de développement.

Les métiers d’avenir au cœur de la formation

Focus sur 22 filières prometteuses

L’atelier met l’accent sur 22 métiers jugés porteurs sur le marché national et sous-régional, allant de l’électricité bâtiment à la maçonnerie, en passant par la mécanique automobile et la plomberie. Ces secteurs, identifiés pour leurs perspectives d’emploi, sont cruciaux dans une économie en constante évolution.

Lamia Azzab, experte en ingénierie de formation et animatrice de l’atelier, souligne : « Ces 22 filières ont été sélectionnées sur la base d’études approfondies. Elles offrent aux jeunes des opportunités d’emploi réelles, avec des diplômes reconnus aux niveaux national et international. » Ces propos mettent en lumière l’importance de développer une main-d’œuvre qualifiée capable de répondre aux défis du marché.

Ajuster les objectifs pédagogiques

Les formateurs participeront à des sessions qui leur permettront de :

  • Définir des objectifs pédagogiques alignés aux attentes des employeurs.
  • Concevoir des fiches de formation sur mesure pour les différents profils d’apprentis.
  • Élaborer des méthodes d’évaluation centrées sur la pratique réelle.
  • Concevoir des plans d’action pédagogiques cohérents et progressifs.

Ces formations méthodologiques visent à créer des enseignants capables de transmettre des compétences pratiques et théoriques, cruciales pour le succès des apprenants.

Implications stratégiques de l’atelier

Former pour créer des opportunités durables

Gandjei Gali, directeur général adjoint de la Planification et des Projets au ministère, a mis en exergue l’enjeu fondamental de cet atelier : « Il ne suffit plus de former pour former. Il faut former utile, former pour que chaque jeune puisse créer ou trouver un emploi durable, utile à sa communauté et à l’économie. » Cette vision pragmatique témoigne d’un changement fondamental dans l’approche de la formation professionnelle au Tchad.

Un soutien financier international

Ce projet, entièrement financé par la Banque Mondiale, s’inscrit dans une tentative de modernisation du système éducatif tchadien. Avec un soutien financier solide, les initiatives de formation professionnelle peuvent prendre davantage d’ampleur, jouant un rôle clé dans la valorisation de l’enseignement technique comme parcours d’excellence.

Les attentes autour de ce projet sont grandes. Les acteurs concernés espèrent que les effets de cette formation se feront sentir dès la prochaine rentrée scolaire, impactant chaque centre de formation du pays. L’objectif est clair : faire de la formation professionnelle un pilier de l’essor économique du Tchad.

Enjeux et perspectives à long terme

Un effort collectif pour l’avenir

À court terme, cette initiative promet de redynamiser l’enseignement professionnel en le rendant plus en phase avec les exigences du marché. Les jeunes formés bénéficieront de compétences utiles et recherchées, augmentant ainsi leur employabilité. À long terme, la formation peut transformer le paysage socio-économique du Tchad, permettant de réduire le chômage et de favoriser un développement inclusif.

Vers une revalorisation de l’enseignement technique

Il est crucial que les efforts se poursuivent au-delà des quatre jours de formation à Sarh. La mise en œuvre de ces nouveaux référentiels et méthodes d’enseignement doit être suivie d’évaluations régulières pour assurer leur pertinence et efficacité dans un environnement en constante évolution.

Ce projet représente une lueur d’espoir pour la jeunesse tchadienne. Avec des engagements renforcés, une attention particulière portée sur la qualité de la formation et une vision claire des objectifs à atteindre, le Tchad pourrait bien voir sa jeunesse s’épanouir et participer activement à la construction d’une société plus prospère.

En somme, la formation à Sarh n’est pas seulement une опportiunité éducative ; c’est un investissement sur l’avenir d’un pays en quête de réformes profondes et durables. Le chemin vers une prise de conscience collective et une action concertée est désormais tracé.