sensibilisation des acteurs sur la 14ème édition de la FOTRAC

Depuis le 11 avril dernier, les responsables du REFAC, de la FOTRAC, de l’AIADS, de l’UNOCA, des administrations publiques, parapubliques et privées, de la société civile, sont en tournée de sensibilisation, en vue d’une participation massive des acteurs, à la 14ème édition de la Foire transfrontalière de d’Afrique centrale.

Ebebeyin en Guinée équatoriale, Bitam au Gabon et Kye-Ossi au Cameroun sont les trois localités frontalières, choisies pour abriter de manière simultanée, la 14ème édition de la FOTRAC. Pour les organisateurs,

il s’agit d’un moment d’amplification de la coopération transfrontalière, de promotion des valeurs de paix et d’unité, de marketing des territoires et de promotion des produits locaux, à travers la transformation et la conservation.

Pour la promotrice de cet événement intégrateur qui n’est plus l’apanage des six pays membres de la zone Cemac, mais des onze Etats de toute l’Afrique centrale, Danielle Nlate relève que durant la Foire, outre la densification des échanges commerciaux, le brassage des cultures, il y aura des séminaires sur l’intérêt de la libre circulation et la promotion du tourisme. Danielle Nlate est par ailleurs présidente du Réseau des Femmes Dynamiques d’Afrique Centrale (REFAC).

A cette occasion, elle a présenté les contours et les enjeux de la 14ème édition, qui va au-delà des seules femmes, raison pour laquelle, il a été question d’intensifier la sensibilisation, pour une mobilisation beaucoup plus importante.

A Ebolowa, chef-lieu de la région frontalière du sud-Cameroun, point de départ des réunions préparatoires, le secrétaire général des services du gouverneur du Sud, Alexandre Legrand Ngoutcheme, le délégué régional du Commerce, le représentant du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, et les représentants de la société civile et du monde rural, se sont accordés sur le fait que la FOTRAC est un parfait espace où l’on peut nouer de véritables relations d’affaires, et de plus en plus, avec des établissements bancaires, pour le financement des projets de développement.

Après Ebolowa, les réunions de sensibilisation qui ont déjà eu lieu à Kye-Ossi et, Bitam, vont se poursuivent dans les jours à venir avec l’étape d’Ebebeyin en Guinée équatoriale.