Seulement un tiers de la ville est alimenté en électricité

Le ministre a précisé que six nouveaux départs sont prévus pour alimenter des zones telles que Lamadji, mais que le réseau électrique ne couvre que 1/3 de la ville de N’Djamena. Il a également évoqué plusieurs centrales en cours de construction, mais a souligné que le besoin en électricité serait plus élevé lorsque le réseau sera étendu aux 2/3 restants de la ville. L’objectif est d’anticiper pour répondre aux besoins futurs.

Le Tchad est un pays où l’accès à l’électricité est limité, en particulier dans les zones rurales. Selon la Banque mondiale, seulement 6% des ménages tchadiens ont accès à l’électricité, et il y a des pénuries d’électricité même dans les villes principales. Les coupures de courant sont fréquentes et la population doit s’appuyer sur des générateurs diesel coûteux pour pallier les pénuries.

Le manque d’accès à l’électricité a un impact négatif sur la vie quotidienne des Tchadiens, notamment sur leur santé, leur éducation et leur productivité économique. Une meilleure couverture électrique pourrait avoir un effet positif sur le développement économique et social du pays.

Le ministre a souligné la nécessité de travailler sur une renaissance énergétique pour répondre aux besoins du pays. Le gouvernement a entrepris de nombreuses initiatives pour améliorer la production d’énergie, notamment par la construction de nouvelles centrales et l’extension du réseau électrique. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer un accès équitable et fiable à l’électricité dans tout le pays.