Société : elle reçoit des balles aux seins pour avoir rompu avec son copain

Les faits se sont déroulés à Zouarké dans le Tibesti dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 octobre. Le tort de la victime est d’avoir décider de rompre la relation qu’elle entretenait avec un certain Abakar.

Les deux seins de la jeune dame Mami sont abîmés. Elle a reçu des balles tirées par son ex-copain. Une scène qui s’est déroulée dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 octobre 2023 à Zouarké, dans la province du Tibesti. Son frère cadet lance un appel à l’aide pour sauver la vie de sa sœur.

Depuis cinq jours, Mami n’a plus de sommeil et ses seins ne sont pas en bon état. Selon Mami, le jeune Abakar (l’auteur des tirs) serait son ex-copain avec qui elle a pris ses distances puisque ce dernier le maltraitait régulièrement.

« Cette histoire a commencé depuis quelque temps. Abakar quittait sa ville pour venir me voir à Zouarké. On s’est mis ensemble depuis 4 mois mais son comportement ne me plaisait pas. Il me frappait chaque fois que l’occasion se présentait. Je lui ai dit que moi je suis une orpheline, s’il veut cheminer avec moi il doit m’aider et non me maltraiter. Mais il n’arrêtait pas son sale comportement. Alors je me suis retirée et lui ai dit que je ne veux plus de lui », raconte la victime.

« À ma grande surprise, il s’est rendu chez moi en journée mais les voisins lui ont interdit de me voir parce qu’il me maltraitait. Alors il est revenu plusieurs fois entre 23h et 2h mais je n’avais pas ouvert ma porte. Abakar a commencé à tirer partout sur la porte et la première balle m’a atteint au sein. Les quatre autres coups, je me suis cachée derrière le matelas. Au début je ne savais pas que la balle m’avais touché, c’est quelque temps après que je vois de la fumée sortir sur mon corps et ma poitrine que les voisins sont venus à mon secours. Je vais mieux, mais, la blessure me fait très mal depuis hier j’étouffe», nous retrace la trentaine.

Djimaldongar, le frère cadet de Mami dit qu’actuellement sa sœur est sous traitement à Faya mais les moyens manquent pour payer toutes les ordonnances. « Le gars n’est pas arrêté, la plaie est grave, ma sœur et moi nous sommes des orphelins issus d’une famille pauvre. Pour transporter ma sœur d’ici à N’Djamena pour des soins, il faut des moyens. Je plaide pour que les personnes de bonne volonté et les organisations de la société civile viennent en aide et je veux que justice soit rendue à ma grande sœur».