sonnette d’alarme sur les morts tragiques et disparitions d’étudiants tchadiens

Le président de l’association, Djikoloum Guessimbaye Aimé, a souligné dans son discours que la communauté étudiante tchadienne au Cameroun enregistre de nombreux cas de décès, certains étant de plus en plus mystérieux et non résolus. Rien que pour l’année académique 2022-2023, une dizaine de décès et une disparition ont été enregistrés à l’université de N’Gaoundéré. Cette situation doit alerter les parents, les décideurs, notamment ceux en charge de l’Enseignement Supérieur et des Affaires Étrangères, ainsi que les anciens étudiants de ces universités.
 
Pour agir face à cette problématique, l’association DANG REMEMBER a mis en place un comité de crise chargé de collecter des données, d’analyser la situation et de plaider auprès des autorités compétentes du Tchad et du Cameroun pour trouver des solutions. Ce comité a travaillé en collaboration avec l’union des étudiants tchadiens de l’université de N’Gaoundéré et le Ministère des Affaires Étrangères du Tchad.
 
Suite à ces travaux, une mission de terrain composée d’anciens étudiants diplômés de l’Université de N’Gaoundéré sera envoyée sur le terrain dans les prochains jours pour collecter davantage d’informations et s’assurer que des mesures de protection adéquates sont prises. Le président de l’association, Djikoloum Guessimbaye Aimé, souligne l’importance d’agir pour garantir la sécurité des étudiants, soulignant que la vie de milliers de futurs cadres du pays est peut-être en jeu.