
Tchad : L’Assemblée approuve la dissolution de la STEE – Les enjeux clés à comprendre maintenant
Urgence au Tchad : L’Assemblée nationale vote la fin de la STEE
Le Tchad se tourne vers une nouvelle ère de gestion des ressources publiques. Ce lundi 16 juin 2025, l’Assemblée nationale tchadienne a voté la dissolution de la Société Tchadienne d’Eau et Électricité (STEE). Une décision majeure prise sous la présidence d’Ali Kolotou Tchaïmi, en présence de membres clés du gouvernement. Ce choix marque un tournant décisif pour le pays, cherchant à restructurer ses services publics de base.
La dissolution de la STEE n’est pas un simple ajustement administratif, mais un véritable bouleversement dans la gouvernance des ressources en eau et électricité. Alors que le Tchad fait face à d’importants défis économiques et environnementaux, la transparence et l’efficacité deviennent des priorités incontestées. Dernièrement, une étude révélait que 60% des Tchadiens n’avaient pas un accès fiable à l’eau potable, soulignant l’urgence de réformes substantielles dans le secteur.
La décision de dissoudre la STEE : une nécessité pour le pays ?
Les raisons d’un bouleversement
La fin de la Société Tchadienne d’Eau et Électricité résulte d’années de dysfonctionnements et de critiques croissantes. La STEE, jadis établissement incontournable, a été freinée par des problèmes de gestion, une infrastructure vétuste et des plaintes croissantes des consommateurs. "La situation était devenue insoutenable", explique Guibolo Fanga Mathieu, le Ministre du Commerce et de l’Industrie. Il souligne que cette décision vise à libérer le potentiel du pays en matière de ressources naturelles, en optimisant leur gestion et leur distribution.
Un impact inévitable sur la population
La disparition de la STEE pourrait soulever des inquiétudes quant à la continuité des services essentiels. Cependant, selon le ministre, de nouvelles structures seront mises en place pour garantir une transition souple et éviter les interruptions. Les autorités promettent que cette restructuration apportera à long terme des améliorations substantielles en matière d’accès équitable aux ressources.
Vers une gestion renouvelée : des perspectives optimistes
Une restructuration pour plus d’efficacité
La dissolution de la STEE s’inscrit dans un plan plus vaste de modernisation des services publics au Tchad. L’objectif est d’attirer des investissements étrangers et d’encourager des partenariats public-privé pour revitaliser le secteur. Selon un rapport de la Banque Mondiale, les économies africaines intégrant de telles stratégies obtiennent souvent des gains en termes de croissance et de développement.
Opportunités et défis à relever
Si cette transition offre une large gamme d’opportunités, elle présente également des défis considérables. Les nouvelles entités devront faire face à une demande accrue et répondre aux critères élevés de transparence et de responsabilité. Pour cela, un suivi rigoureux et des audits réguliers seront mis en place afin de préserver la confiance du public.
Conclusion : vers un avenir prometteur
En résumé, la décision de dissoudre la STEE marque une progression essentielle pour le Tchad. Bien que des défis indéniables persistent, une gestion renouvelée des services d’eau et d’électricité est désormais possible. À court terme, la priorité sera d’assurer une transition sans heurt, tandis qu’à long terme, l’accent sera mis sur la durabilité et l’efficacité.
Les prochains mois seront cruciaux pour observer la mise en œuvre de ces réformes. Les autorités tchadiennes sont déterminées à transformer ce secteur vital, ouvrant la voie à un développement plus équitable et durable pour le pays. Le monde observe, et le Tchad espère en ressortir plus fort et résilient.