Tchad : le plan national de contingence face aux crises en élevage en cours de réactualisation
Il s’est ouvert le 30 septembre, à N’Djamena, un atelier de réactualisation du plan national de contingence face aux crises en élevage. Un atelier organisé par le Ministère de l’Elevage et des Productions animales à travers le Bureau de prévention et de gestion des crises en élevage (BPPGCE).
Cet atelier de trois jours qui réunit les représentants des acteurs étatiques, les institutions régionales et nationales, les représentations des organisations des Nations unies, des projets compétents en matière de réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles a pour objectif global de renforcer la préparation aux crises en élevage afin de pouvoir intervenir plus efficacement à tous les niveaux lorsqu’elles se produisent.
Pour le Secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Haroun Moussa, les sécheresses de ces dernières années, la croissance démographique humaine et animale, les mauvaises pratiques agro-sylvo-pastorales ont entrainé la raréfaction des ressources naturelles et en conséquence, une faible performance des exploitations agricoles, une pauvreté généralisée d’une frange de la population, une faiblesse des capacités de gouvernance de sécurité alimentaire de sécurité alimentaire et nutritionnelle, etc.
Grâce aux multiples études et observations, dit-il, les fréquences des épisodes sont connues. Elles semblent être tous les 5 ou 6 ans et les plus récentes sont celles de 2010, 2016, et 2022. « La campagne agropastorale 2023 présage encore une crise pastorale à l’origine d’une faible quantité des pluies dans les zones d’élevage par excellence. L’actualisation du plan de contingence est donc opportune », justifie le Secrétaire général.
Cet atelier, souhaite-t-il, doit permettre de définir et amender la cartographie des risques et de la vulnérabilité ; établir les plans d’actions de préparation et de réponse à court, moyen et long terme ; valider le mécanisme de coordination de la mise en œuvre du plan national de contingence et le mécanisme de communication et de mobilisation des ressources financières proposées.
Vu l’importance des résultats attendus, Haroun Moussa a appelé les participants à faire preuve d’abnégation mais également à une participation active et soutenue. “Que de ces travaux jaillissent des opérations et recommandations opérationnelles pour faire face à la situation”.