
Titre percutant : الحكومة تصدر إنذاراً نهائياً لإفراغ الأراضي المتنازع عليها قرب مطار حسن جاموس: كل ما تحتاج لمعرفته اليوم
Urgence à N’Djamena : La gouvernement accorde une dernière chance pour libérer les terres illégalement occupées près de l’aéroport Hassan Jamous
Le climat est tendu dans le deuxième arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena, à l’approche de l’échéance imposée par l’État. Une mission gouvernementale de haut niveau vient d’annoncer un ultimatum de trois semaines pour les occupants illégaux de terrains face à l’aéroport international Hassan Jamous. Cette décision soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des biens de l’État et les implications pour l’urbanisme de la ville.
Une Visite Décisive des Autorités
Qui étaient les acteurs clés de cette mission ?
Le vendredi 25 avril 2025, une délégation gouvernementale s’est rendue dans le quartier de Qouja, proche de l’aéroport. Cette visite a été menée par des figures politiques de poids, notamment le ministre de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Asilek Mohamed Halata, le ministre de l’Intérieur et de la Migration, le Général Ali Ahmad Agbesh, et le ministre de la Justice, Youssef Tom. Leur présence a souligné l’importance cruciale de l’enjeu foncier dans la capitale.
Pourquoi cette démarche est-elle nécessaire ?
Les autorités cherchent à mettre fin à l’occupation illégale de terrains déclarés propriétés de l’État. Bien que ces terres aient déjà été l’objet de procédures d’évacuations, la situation sur le terrain ne fait qu’empirer, avec la prolifération de constructions illicites. La présence d’immeubles non réglementaires dans une zone aussi stratégique que celle adossée à un aéroport international représente non seulement un défi pour la réglementation en matière d’urbanisme, mais aussi une menace pour la sécurité locale.
Une Situation Alarmante : L’Urbanisme à N’Djamena en Question
L’impact des constructions illicites sur la zone
Les bâtiments illégaux qui continuent à émerger en marge de l’aéroport sont le symptôme d’un dérèglement dans la gestion foncière du pays. Ces constructions altèrent l’esthétique urbaine et peuvent également engendrer des problèmes de sécurité et de circulation. En effet, le ministre de la Justice a souligné que cette situation va à l’encontre des lois de la République, ce qui démontre l’urgence d’une prise de décision.
La voix des ministres : Une position ferme
Devant les médias, les membres de la délégation gouvernementale ont été clairs : le temps des avertissements est révolu. Au lieu de cela, ils ont donné un dernier ultimatum aux occupants illégaux : trois semaines pour évacuer les lieux. À l’issue de ce délai, les autorités promettent une application stricte des lois en vigueur, illustrant ainsi leur volonté de restaurer l’ordre dans ce domaine crucial.
Perspectives et Réactions
Le soutien de la communauté locale
Au-delà des décisions politiques, les résidents du quartier de Qouja et des alentours suivent cette situation avec anxiété. Nombreux sont ceux à soutenir l’initiative gouvernementale, estimant qu’il est essentiel de préserver l’intégrité des espaces publics et de garantir un développement urbain harmonieux. Selon un rapport récent, près de 75% des habitants interrogés appuient la nécessité d’une régulation stricte des constructions dans la région.
Les conséquences économiques et sociales
La régularisation de l’occupation des sols pourrait également avoir des répercussions positives sur l’économie locale. En restaurant les droits de propriété de l’État, les autorités pourraient envisager des projets d’infrastructure qui amélioreraient la qualité de vie tout en stimulant le commerce local. Ce lien est crucial, car un urbanisme organisé pourrait attirer des investissements dans des domaines comme le tourisme et le commerce international.
Conclusion : Vers un Futur Plus Serein
Il est impératif que cette démarche gouvernementale soit suivie d’effets réels. La libération des terres et leur réaffectation à des projets d’intérêt public pourrait non seulement renforcer la législation foncière, mais aussi favoriser une image de N’Djamena comme une capitale moderne. Cependant, le défi reste immense : il est crucial que les décideurs s’engagent à respecter cet ultimatum et à trouver des solutions durables pour une gestion foncière équitable.
Les yeux sont désormais rivés sur les prochaines étapes des autorités. La mise en œuvre de ces mesures sera scrutée avec attention par les citoyens et les acteurs économiques, car elle représente une opportunité unique pour redonner à N’Djamena son image d’une ville dynamique et prospère.