un atelier national pour valider les programmes d’harmonisation de l’enseignement supérieur
Le ministre de l’Enseignement supérieur, le Dr Tom Erdimi, a rappelé aux enseignants l’importance des réformes engagées dans le sous-secteur de l’éducation, au cours des 20 dernières années, notamment l’adaptation et l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans les établissements.
Bien que ce système ait révolutionné les pratiques pédagogiques, son application reste mitigée. En effet, la quasi-totalité des établissements d’enseignement supérieur ont adopté ce système, mais son application présente encore de nombreuses lacunes. Chaque institut a tendance à l’appliquer à sa manière, ce qui désoriente les étudiants.
Le ministre a souligné que cette situation résulte de pratiques incohérentes et maladroites qui pénalisent la mobilité des étudiants. Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé d’harmoniser les programmes de formation dans tous les établissements d’enseignement supérieur, en commençant par le cycle de licence avant de passer à la relecture des programmes de master.
Cette démarche s’inscrit également dans les recommandations formulées lors de la révision du système éducatif en 2018. L’harmonisation des programmes vise à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur, en mettant en cohérence les principes fondamentaux du système LMD. Le ministre a souligné l’importance d’assurer une compréhension commune du système par tous les acteurs, afin de garantir une offre éducative de qualité conforme aux normes nationales et internationales.
Enfin, le ministre de l’Enseignement supérieur a souligné que l’harmonisation favorise la confiance mutuelle, consolide les systèmes d’enseignement et assure la qualité de l’offre éducative, ce qui favorise l’intégration régionale dans un monde universitaire en constante évolution.