Un atelier pour améliorer les compétences des associations et des plateformes au Bathain French.
La cérémonie a été présidée par le secrétaire général de la province du Abdelaziz Maï Mahamat représentant le gouverneur.
L’objectif de l’atelier est d’élaborer les plans d’action provinciaux des plateformes confessionnelles et l’association des chefs traditionnels et coutumiers du Tchad, ainsi que la mise en place des comités locaux de gestion des plaintes de la province du Batha, en vue de les préparer à accompagner le projet SWEDD dans la mise en œuvre.
Il s’agit notamment de : rappeler les responsables de la plateforme confessionnelle et de l’association des chefs traditionnelles, sur les thématiques et attentes du projet SWEDD2 ; élaborer par groupe de travail le plan d’action provincial ; intégrer les amendements formulés ; valider en plénière chaque plan d’action élaboré ; renforcer les capacités opérationnelles des comités de gestion des plaintes.
Pour le représentant du ministère de l’Economie et du Plan, Mbainaissem Kilbam par ailleurs chef de mission, après cinq ans de mise en œuvre, le Projet SWEDD dans sa première phase a affiché des résultats encourageants et prometteurs.
Ainsi, au Tchad, plus de 10 000 jeunes filles vulnérables ont bénéficié d’un appui (kits scolaires, hébergement, paiement des frais de scolarité, soutien scolaire…). Des initiatives financées par le projet ont permis d’augmenter de 23 % le nombre de filles accédant au niveau secondaire, tandis que le taux d’abandon a été diminué de moitié.
Il a profité de l’occasion de remercier les partenaires techniques et financiers en occurrence la Banque mondiale et l’UNFPA, qui ne cessent d’appuyer le gouvernement du Tchad afin d’atteindre l’émergence en 2030.
Ouvrant les travaux, le secrétaire général de la province du Batha, Abdelaziz Maï Mahamat a félicité et encouragé la Banque mondiale, à travers le Projet SWEDD qui s’est résolument engagée à appuyer le gouvernement du Tchad à la mobilisation de la communauté visant à influencer les normes sociales, les attitudes et les pratiques néfastes, pour la durabilité des résultats en matière de promotion de l’égalité de genre et d’autonomisation des femmes et des filles, à travers la plateforme des religieux, de l’association des chefs traditionnels et les comités de gestion des plaintes, au cours de la période de mise en œuvre des activités sur les questions démographiques.
Abdelaziz Maï Mahamat exhorte les participants à plus d’abnégation pour l’élaborer des plans d’action de la province et de suivre attentivement les enseignements des experts sur les questions des violences basées sur le genre.
Il leur demande d’être participatifs et de travailler avec un esprit de partage et de courtoisie, en vue de souligner les réalités socio anthropologiques et les problèmes qui entravent l’autonomisation de la femme en général, et de la scolarisation de la fille en particulier.