un atelier sur l’engagement dans la transparence du secteur extractif
Cet événement vise à promouvoir la transparence dans le secteur extractif au Tchad, ainsi que les initiatives favorisant cette dernière.
Le représentant de l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives), Younous Benzaki Taha, a, dans son allocution, souligné la détermination des autorités tchadiennes à favoriser la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources naturelles.
Il a mis en avant l’adoption des textes juridiques spécifiques, et la mise en place de mécanismes de gestion des revenus issus du pétrole et des mines, conformément aux principes de l’ITIE. Depuis son adhésion à cette initiative mondiale le 16 avril 2010, le Tchad s’engage à appliquer les principes de bonne gouvernance, et à créer les conditions nécessaires au développement économique et social, répondant ainsi aux aspirations des citoyens tchadiens.
Actuellement, les pays implémentant l’ITIE se préparent à adopter la Nouvelle Norme 2023, introduite à Dakar l’année passée, qui inclut de nouvelles dispositions sur divers thèmes. La transition vers la Norme 2023 exige du groupe multipartite, une attention particulière sur plusieurs questions de gouvernance, incluant la lutte contre la corruption.
Toutefois, la mise en œuvre de l’ITIE au Tchad rencontre des défis structurels et organisationnels, ainsi que des difficultés liées à la mobilisation des financements. Ces obstacles réduisent l’impact de l’ITIE et sa capacité à influencer le débat public, d’autant plus que le financement public, se limitant aux frais généraux, est insuffisant.
Abdelsalam Issakha, coordinateur de l’Unité de Gestion du Projet (UGP), a mentionné que depuis l’adhésion du Tchad à l’ITIE en octobre 2024, le gouvernement a considérablement œuvré pour accroître la transparence du secteur extractif, conformément aux normes de l’ITIE. L’engagement de la Banque Mondiale à soutenir la mise en œuvre du projet a marqué une intensification de ces efforts.
Ce projet ambitionne de produire et diffuser des informations détaillées sur les activités extractives et leurs implications sociales, renforçant ainsi les objectifs de l’Observatoire en matière de transparence.