Un cadavre découvert à Bébédjia
Les autorités judiciaires, sécuritaires, communales et sanitaires ont été informées de la situation et se sont mobilisées chacune dans leur domaine de compétence. Le commissariat de police de Bébédjia a effectué un constat qui n’a rien révélé d’une mort violente. Le médecin-chef du district sanitaire de Bébédjia, Djilema François, a expliqué que le corps ne présentait pas de signes de liaison ni de raideur et que, selon lui, il s’agit d’une mort naturelle qui n’a pas duré trop longtemps. Les déclarations concordantes ont conduit le procureur de la République du tribunal de grande instance de Bébédjia, Sondé Mougnan, à ordonner la remise du corps au service de la voirie de la mairie, avec autorisation de l’enterrer. Le corps n’ayant pas été identifié, il n’a pas été possible d’établir un lien avec de potentiels parents.
La justice a mis à disposition de la voirie quelques condamnés pour les services funéraires et la voirie s’est chargée du reste pour inhumer le corps avec dignité. Depuis l’enlèvement du corps jusqu’à l’enterrement, le service d’hygiène et d’assainissement a assuré la sécurité des volontaires et des condamnés désignés pour rendre ce service sans risque d’intoxication ou de contamination.
En passant, quelques curieux s’interrogent ou suggèrent la possibilité de créer un service communal chargé d’identifier les sans-abris et les personnes démunies arrivant en ville.