Un sommet des chefs d’État des pays membres du Comité de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU aura lieu au Gabon.
Ce rendez-vous a d’ailleurs fait l’objet de discussions entre le président de la République Gabonaise Ali Bongo Ondimba et le ministre sierra léonais des Affaires étrangères, David Francis.
Libreville, la capitale du Gabon va accueillir en mai prochain, le sommet des chefs d’États et de gouvernement du Comité des dix (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies. C’est la principale annonce qui a fuité de la rencontre entre le président Ali Bongo Ondimba et David Francis, le ministre sierra léonais des Affaires étrangères.
Le communiqué présidentiel publié au terme de cet aparté précise que ces deux hauts responsables ont également planché sur la feuille de route pour la promotion de la position africaine. La stratégie y relative sera officiellement présentée en novembre 2023 en Guinée Équatoriale.
Pour mémoire, le comité des 10 chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité est né de la volonté des dirigeants africains d’améliorer leur représentation au sein de cet organe exécutif de l’Onu. En 2020, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du « C10 » ces derniers avaient réaffirmé leur volonté d’obtenir Deux sièges permanents avec droit de veto et deux sièges non permanents supplémentaires au Conseil de sécurité des Nations unies.
«Aujourd’hui, l’Afrique compte le plus grand nombre d’adhérents aux Nations unies, avec cinquante-quatre États membres. De plus, les questions africaines occupent l’essentiel de l’agenda du Conseil de sécurité. Or, on ne peut pas régler les problèmes africains sans les Africains», avait fait remarquer le président Macky Sall, lors de ladite réunion.
Le Comité des dix est constitué de l’Algérie, de la Guinée équatoriale, du Congo, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Libye, du Kenya, de la Zambie, de la Namibie et de la Sierra Leone qui en assure la présidence.