Une candidate munie de faux documents interceptée
L’enrôlement biométrique au Bac est un processus crucial pour garantir l’intégrité et la légitimité des examens. Cependant, il semble que certains individus cherchent à contourner les règles en utilisant de faux documents.
Le récent cas d’Amy Princesse, une élève de 1ère G1 au Lycée Assomption de GASSI, a mis en évidence cette pratique malhonnête. Les agents de la Commission de Validation des Dossiers de Candidature de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) ont intercepté Amy alors qu’elle tentait de s’enrôler comme candidate au baccalauréat.
Les preuves contre Amy sont accablantes. Elle était en possession d’un bulletin scolaire provenant du Lycée THILAM-THILAM pour l’année 2022-2023, ainsi que d’un CO (Conseil d’Orientation) du Lycée Technique Commercial N’Djamena (LETCON) pour l’année 203-2024. Ces documents sont clairement falsifiés, ce qui suggère une tentative délibérée d’utiliser des informations erronées pour se faire enrôler.
De plus, il est important de souligner qu’Amy était inscrite régulièrement dans deux lycées différents et suivait deux classes distinctes pendant cette année scolaire : la 1ère G1 au Lycée Assomption et la TG1 au LETCON. Cette double inscription témoigne clairement d’une violation des règles établies par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique.
L’ONECS tient à rappeler une fois encore que seuls les candidats éligibles selon les conditions fixées par le Ministère peuvent prétendre passer le baccalauréat. Ces conditions sont affichées partout et publiées sur la page Facebook officielle de l’ONECS afin qu’il n’y ait aucune confusion ou ambiguïté à ce sujet.
Face à ces tentatives frauduleuses, toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour contrecarrer ces actes illégaux aux niveaux appropriés. Des agents expérimentés sont mobilisés pour vérifier minutieusement chaque dossier afin d’éviter toute fraude potentielle lors du processus d’enrôlement biométrique.
Il est essentiel que tous les acteurs concernés restent vigilants face à ces pratiques frauduleuses qui compromettent non seulement la crédibilité des examens mais aussi les chances légitimes des véritables candidats qui méritent leur place dans le système éducatif supérieur.