
Urgent : À Abéché, les leaders traditionnels du Ouaddaï réclament des projets de développement local – Découvrez les enjeux clés !
À Abéché, les chefs traditionnels du Ouaddaï pressent le besoin de projets de développement local
La paix et la cohésion sociale sont des enjeux cruciaux au Tchad, notamment dans la province du Ouaddaï, où de nombreux défis persistent. Tout récemment, une cinquantaine de chefs traditionnels se sont réunis pour participer à un atelier visant à renforcer leur rôle dans la société. Cet événement, soutenu par l’UNICEF, souligne l’importance d’une implication active des leaders locaux dans les initiatives de développement. Dans un pays où près de 5 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire, ce type d’engagement est plus que jamais nécessaire.
La nécessité d’une action collective
Un appel à l’engagement des chefs traditionnels
La province du Ouaddaï, riche en ressources culturelles et humaines, se trouve au cœur des préoccupations locales. Lors de cet atelier, les chefs traditionnels ont exprimé leur volonté d’être davantage impliqués dans les projets de développement local. Ce désir d’engagement est d’autant plus urgent dans un contexte où les crises humanitaires exacerbent les inégalités et fragilisent les communautés. En intégrant les voix traditionnelles dans la planification et la mise en œuvre des initiatives, il devient possible de construire un avenir durable.
UNICEF : Un partenaire stratégique
L’UNICEF a joué un rôle crucial en apportant un soutien logistique et technique à cet atelier. Selon M. Jérôme Djimtelay, représentant de l’UNICEF, les chefs traditionnels ont pu acquérir des compétences essentielles pour mieux assumer leur rôle dans la société. En renforçant leurs capacités dans des domaines tels que la médiation et la gestion des conflits, l’UNICEF contribue à la stabilité des communautés.
Les recommandations des participants
Renforcement de la participation locale
Les chefs traditionnels présents ont formulé différentes recommandations, faisant écho à leur désir d’être intégrés de manière plus significative dans les projets de développement. Parmi celles-ci, un appel a été lancé pour que le Haut Conseil des Collectivités Autonomes et des Chefferies Traditionnelles prolonge ces formations à un niveau départemental. L’objectif est d’assurer une plus grande inclusion dans les efforts de développement local, permettant ainsi à un plus grand nombre de chefs de contribuer à la construction d’une société pacifique et unie.
L’importance des ressources et du soutien
Les participants ont également sollicité l’UNICEF pour qu’il continue son soutien aux initiatives renforçant leur rôle au sein des communautés. Pour ces leaders, une telle collaboration est essentielle pour répondre aux défis locaux, qui vont au-delà des simples préoccupations de développement.
Un atelier marquant
Un cadre favorable au dialogue
L’atelier, qui a eu lieu à Abéché, a permis à une cinquantaine de chefs traditionnels des quatre départements du Ouaddaï de se rassembler et de dialoguer sur des sujets clés pour l’avenir de leurs communautés. Le cadre de l’atelier a favorisé un échange enrichissant, illustrant le potentiel des chefs traditionnels à influencer positivement le changement social.
Reconnaissance des acteurs clés
Les participants ont salué l’engagement des autorités locales, dont le soutien logistique a été déterminant pour la réalisation de cet événement. Dans son discours de clôture, M. Madjambaye Djasra a remercié l’UNICEF pour son soutien financier, soulignant ainsi l’importance des partenariats dans l’effort de développement.
Les implications pour le Ouaddaï et au-delà
Une réponse adaptable aux crises humanitaires
Avec près de 5 millions de personnes nécessitant une assistance humanitaire au Tchad, la capacité des chefs traditionnels à jouer un rôle actif dans la gestion des crises se révèle indispensable. Leur connaissance intime des dynamiques locales leur permet de concevoir des solutions plus adaptées aux réalités de leurs communautés. En renforçant leur voix et leur participation, il est possible d’envisager une forme de gouvernance plus inclusive et effective.
Vers une gouvernance locale renouvelée
Alors que le pays chapeaute une transition politique délicate, la consolidation de la paix et la promotion de la cohésion sociale doivent passer par la participation des structures traditionnelles. Les chefs traditionnels ne peuvent plus être considérés comme de simples observateurs ; ils doivent devenir des acteurs clés du développement local.
Conclusion : Un avenir prometteur
L’atelier d’Abéché a non seulement permis de renforcer les compétences des chefs traditionnels, mais également de susciter une dynamique de changement au sein des communautés du Ouaddaï. Les recommandations formulées offrent un cadre potentiel pour des projets de développement qui prennent en compte les réalités locales.
En regardant vers l’avenir, il est crucial qu’une attention continue soit portée à l’engagement des chefs traditionnels dans le développement. La route vers une gouvernance plus inclusive et efficace est encore longue, mais les bases ont été posées, ouvrant la voie à de futurs développements prometteurs.