vers la mutualisation des équipements pour soigner et sauver les malades
Des infrastructures lourdes et coûteuses
Le plateau technique de l’hôpital général de Djiri est un ensemble d’infrastructures lourdes et coûteuses qui réunit les principaux équipements, dont les blocs opératoires, la réanimation, l’imagerie et l’endoscopie.
Selon le directeur général de cet hôpital, Michel Sapoulou, en dehors du service d’accueil, on trouve également les urgences, le service d’imagerie, la radiographie, le scanner et un appareil de radio conventionnelle qui s’occupe des os et poumons. A tout ce dispositif s’ajoute « un service ‘’performant’’ de laboratoire avec beaucoup d’appareils bien équipés très sophistiqué », a précisé Michel Sapoulou qui a ajouté : « Nous avons un bloc d’accouchement, un bloc opératoire qui a deux salles d’intervention. »
Le Congo modernise son système sanitaire et se dote des moyens de traiter les patients, a renchéri le directeur général de cet établissement sanitaire. Pour lui, ce centre hospitalier de niveau supérieur et ceux qui sont en cours de construction sont la preuve de cette modernisation qui se traduit aussi au niveau de l’hôpital général de Djiri par le « service de réanimation bien équipé avec des respirateurs ».
Hôpital général de Djiri, des commodités d’un CHU
Tout a été mis en œuvre pour que cet hôpital offre aux patients les soins dont ils ont réellement besoin. En effet, Michel Sapoulou compte aussi sur le « service de stérilisation du matériel, alimenté par une chaudière qui fournit de l’eau chaude » et sur d’autres « services cliniques tels que la médecine, la chirurgie, la pédiatrie et la maternité ».
L’hôpital général de Djiri a beaucoup d’autres atouts. En effet, sans être un centre hospitalier et universitaire il est doté de services techniques essentiels à la vie d’un établissement sanitaire de son rang. On y trouve un forage d’eau qui rend l’hôpital indépendant face à la Congolaise des eaux, une centrale électrique, avec six groupes électrogènes et un système de relais automatique en cas de coupure d’électricité. Ce groupe fonctionne de façon alternative avec le transformateur de la société énergie électrique du Congo (E2C).
L’hôpital possède, également, une centrale de production d’oxygène et une centrale de traitement de l’air. C’est dire que l’air respiré, en ces lieux, est traité et régulièrement renouvelé, selon le directeur général qui a déclaré que le système de climatisation de l’hôpital fonctionne 24h sur 24.
Cet hôpital, comme celui de Ngoyo à Pointe-Noire, est doté des compresseurs produisant de l’oxygène. « Nous sommes totalement indépendants concernant la fourniture d’oxygène », se félicite Michel Sapoulou.
Avec un plateau technique pointu, l’hôpital général de Djiri est une réponse au besoin d’optimisation et de mutualisation des moyens, de gestion et de traitement du flux des patients. Disposant des commodités permettant la prise en charge des patients, il répond à toutes les détresses des citoyens, quels que soient leur âge et leurs revenus.