vers une croissance de 4,5 % en 2024 et 5,3 % en 2025 pour Madagascar
Madagascar en Pleine Croissance : Un Avenir Prometteur selon la Banque Africaine de Développement
Imaginez une île où la nature luxuriante épouse le dynamisme d’une population désireuse de transformer son avenir économique. C’est cette vision optimiste que partage la Banque africaine de développement dans son Rapport pays 2024. Enracinée dans des prévisions encourageantes, l’activité économique de Madagascar devrait afficher une croissance de 4,5 % en 2024, avec une anticipation de progression à 5,3 % d’ici 2025. Pour mettre en perspective, la croissance de cette Grande île était déjà de 4,4 % en 2023, montrant un léger essor par rapport à 2022 (4,3 %). Ces chiffres ne sont pas seulement des statistiques ; ils illustrent un potentiel inexploité et ouvrent la porte à une transformation significative.
Publication du Rapport : Un Collaboratif entre la Banque et le Gouvernement
Le 31 juillet 2024, Antananarivo a été le théâtre de la présentation du rapport intitulé : « Impulser la transformation de Madagascar par la réforme de l’architecture financière mondiale ». Cette publication, fruit d’une collaboration entre le bureau pays de la Banque et le gouvernement malgache, a rassemblé des représentants de la sphère politique, économique et sociale. Parmi les participants, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, et Florence Andrianaivohery, directrice de cabinet du ministre de l’Économie et des Finances, ont contribué à des discussions enrichissantes et interactives.
L’importance des Rapports Pays : Un Appel à l’Action
Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances, a souligné lors de son intervention par vidéo l’importance cruciale des rapports pays. Ces documents jouent un rôle fondamental en éclairant les politiques nationales, nourrissant ainsi le dialogue entre les autorités, le secteur privé, et les partenaires au développement. Ils signalent les étapes nécessaires vers une transformation structurelle, tout en réclamant une réforme de l’architecture financière mondiale pour soutenir cette transition.
Vers une Diversification des Financements : Une Nécessité Impérative
Florence Andrianaivohery a également mis en avant la nécessité d’une réforme profonde de l’architecture financière mondiale. Selon elle, cette réforme pourrait offrir à Madagascar de nouvelles perspectives à travers une diversification des sources de financement. En améliorant les conditions des prêts et en facilitatant l’accès à des financements innovants, Madagascar pourrait ainsi accélérer son propre développement. Cette assertion soulève une question cruciale : comment maximiser l’exploitation de ces nouvelles opportunités financières ?
Objectifs Stratégiques : Un Alignement avec la Vision de Transformation de la Banque
Adam Amoumoun, responsable pays de la Banque à Madagascar, a précisé que le thème du rapport est en accord étroit avec l’objectif du Document de stratégie-pays 2022-2026 de la Banque, qui vise à accélérer la transformation structurelle de l’économie malgache. L’industrialisation, comme levier principal, est essentielle pour créer des emplois décents et verts. La revue à mi-parcours du Document a révélé des résultats encourageants, et la Banque intégrera ces succès pour aider à la poursuite de cet objectif vital.
Les Besoins en Financement Climatique : Une Priorité à Ne Pas Négliger
Le ministre Max Fontaine a rappelé que les besoins de financements climatiques de Madagascar demeurent critiques. Il a insisté sur le fait que la Banque doit soutenir le pays dans la préparation de projets et dans la mobilisation de financements auprès des fonds verts. Dans un contexte où le changement climatique pèse de tout son poids sur les économies émergentes, cette initiative est d’une importance capitale pour l’avenir durable de Madagascar.
Débat et Perspectives : Des Points de Discussion Richement Animés
Après la présentation du rapport par Hamaciré Dicko, économiste pays pour Madagascar, les débats se sont articulés autour des performances macroéconomiques et des perspectives économiques. Les échanges ont mis en lumière des outils essentiels permettant de promouvoir une croissance robuste et résiliente. Les participants ont également exploré les avancées en termes de transformation structurelle et les réformes nécessaires de l’architecture financière mondiale.
Un Consensus sur les Financements Climatiques : Une Réflexion Nécessaire
Marilys Victoire Razakamanana, directrice du suivi et de l’évaluation au ministère de l’Économie et des Finances, a facilité ces échanges, se concentrant sur la nécessité d’augmenter les financements climatiques en faveur de Madagascar. Établissant un consensus parmi les intervenants, ses observations ont mis en avant le potentiel de Madagascar à répondre aux défis climatiques à travers une synergie des forces en présence : le gouvernement, le secteur privé et les institutions financières internationales.
Un Portefeuille Actif : Les Chiffres Parlent d’Eux-Mêmes
En date du 31 juillet 2024, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement à Madagascar se composait de 18 opérations d’une valeur totale de 1,16 milliard de dollars américains. Ces chiffres mettent en évidence l’engagement de la Banque envers le développement économique de Madagascar, traduisant une confiance manifeste dans le potentiel de cette nation insulaire.
Conclusion : Un Avenir Rayonnant à Construire Ensemble
En somme, le Rapport pays 2024 de la Banque africaine de développement représente non seulement une évaluation de la situation économique actuelle de Madagascar, mais aussi un appel à l’action collective pour façonner son avenir. Les défis sont nombreux, mais comme le souligne le rapport, les opportunités sont tout aussi prometteuses si les réformes adéquates sont mises en œuvre. Madagascar est à un tournant décisif de son histoire, et la voie vers la transformation économique durable semble maintenant plus accessible grâce à la collaboration entre le gouvernement et la communauté internationale. Répondons à cet appel et travaillons ensemble pour un Madagascar prospère et durable, riche d’opportunités pour ses citoyens et les générations à venir.