Visite du Premier Ministre à l’usine de fabrication de véhicules électriques : Les enjeux pour l’économie locale
Mahamat Assileck Halata et l’urgence de la rénovation de la digue à N’Djamena
L’urgence gagne N’Djamena alors que le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mahamat Assileck Halata, a arpenté ce jeudi la digue du 9ᵉ arrondissement pour lancer officiellement le projet d’aménagement. Cette initiative intervient dans un contexte où la lutte contre les inondations devient cruciale pour la sécurité et le bien-être de la population de la capitale tchadienne.
Une intervention cruciale pour anticiper les inondations
La visite du ministre est un rappel de l’importance stratégique des infrastructures hydrauliques dans une ville souvent menacée par les pluies torrentielles. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de personnes vulnérables aux inondations à N’Djamena pourrait augmenter de 20 % d’ici 2030 si des mesures urgentes ne sont pas prises. En ce sens, la digue joue un rôle vital en offrant une protection indispensable.
Protéger les foyers grâce aux infrastructures
Durant sa visite, le ministre Halata a mis en avant les avantages déjà observés grâce à la digue actuelle. Il a affirmé que cette infrastructure a permis de sauver plus de 925 000 foyers, selon des estimations conjointes de la Banque mondiale et de l’ONU. "Sans elle, le 9ᵉ arrondissement aurait fait face à une catastrophe", a-t-il souligné, évoquant le souvenir des inondations passées et l’urgence d’agir.
Collaboration citoyenne : un appel au civisme
Une population au cœur du dispositif
Face aux défis posés par les infrastructures urbaines, le ministre a insisté sur la nécessité d’une collaboration citoyenne. "L’importance de l’engagement de chacun ne peut être sous-estimée", a-t-il déclaré en soulignant les problèmes d’incivisme qui ont émergé lors de la saison des pluies précédente. Les habitants doivent, selon lui, permettre aux entreprises et aux techniciens de travailler sans entrave pour garantir le succès du projet.
Stopper l’incivisme pour sécuriser le quartier
En évoquant les défis rencontrés, Halata a dénoncé des comportements nocifs, tels que la fabrication de briques le long de la digue. Ces actions, bien qu’économiquement compréhensibles à court terme, mettent tout le quartier en danger. Le ministre a exhorté la population à respecter les infrastructures publiques et à s’abstenir de critiques sans fondement, en préférant un dialogue constructif.
Les travaux d’aménagement : un programme ambitieux soutenu par des alliés de taille
Le déploiement des travaux d’aménagement marque le début d’une nouvelle ère pour le 9ᵉ arrondissement. Le projet, mené par l’entreprise ANDA, bénéficie du soutien vital de la Banque mondiale, qui finance une partie significative à travers un programme de développement phare, le programme Pilier. Ce soutien illustre l’intérêt et l’engagement international pour sécuriser l’avenir des quartiers à risque à N’Djamena.
Un accompagnement technique renforcé
Les travaux ne se limiteront pas à des rénovations superficielles. Le projet implique une coordination étroite entre ingénieurs, bureaux de contrôle et les diverses directions techniques des ministères concernés, notamment l’Urbanisme et les Affaires Foncières. La mise en place d’une telle synergie garantit la qualité et la durabilité des infrastructures mises en place.
Perspectives futures et engagement continu
Une démarche pour un futur sécurisé
Le chantier de la digue du 9ᵉ arrondissement est plus qu’un simple projet de construction; il s’agit d’un engagement envers une sécurité hydrique pérenne. Alors que les travaux commencent, les perspectives futures s’éclaircissent pour les résidents, avec l’espoir que ces efforts préventifs réduiront considérablement les risques d’inondations.
Vers un changement structurel
Si les travaux sont réalisés dans les délais et selon les normes, l’expérience acquise pourrait servir de modèle pour d’autres zones urbaines menacées par des catastrophes similaires. Le gouvernement est notamment attentif aux leçons apprises pour potentialiser une gestion des risques améliorée et convaincre de partenaires internationaux supplémentaires.
En fin de compte, la rénovation de la digue ne concerne pas uniquement le renforcement d’une infrastructure, mais il s’agit de renforcer une communauté toute entière. Les prochaines étapes impliqueront un suivi attentif des travaux pour assurer que ce projet ambitieux atteigne ses objectifs et ait un impact durable sur le quotidien des habitants de N’Djamena. Tandis que le monde reste à l’affût des développements qui résulteront de cette initiative majeure, il reste à espérer que d’autres villes suives cet exemple de planification proactive face aux défis climatiques.