Wakit Tamma dénonce les tirs d’armes effectués sur les civils

Dans un communiqué de presse, Wakit Tamma section politique « exprime son indignation face aux tirs d’armes effectués par des militaires affidés au régime en place, dans l’extase d’un théâtre électoral dont les résultats de l’élections présidentielle des 05 et 06 mai, ont été falsifiés par l’institution chargée de gérer les élections ».

A cette occasion, l’organisation rappelle qu’il y a eu des pertes en vies humaines et des centaines de blessés parmi les civils.

Par ailleurs, il est également rappelé à la nation tchadienne la répression sanglante qui a eu lieu le 20 octobre 2022, connu sous le nom de Jeudi noir, où plus de 300 de nos camarades ont été lâchement assassinés, des milliers de personnes kidnappées et brutalement torturées chez eux.

A cette même occasion, poursuit Wakit Tamma, des centaines de cadavres ont été jetés dans le fleuve Chari et plus de 1 400 personnes ont été portées disparues, 1 230 personnes déportées de manière extrajudiciaire vers la prison de Korotoro, et l’assassinat brutal et froid du chef du Parti socialiste sans frontières, Yaya Dillo Djero, avec deux membres de son parti dans leur siège.

« Les emprisonnements du régime sans procès, les enlèvements, et les intimidations des leaders politiques sont une preuve du régime dictatoriale et la tyrannie du pouvoir en place au Tchad. »

Wakit Tamma, section politique lance un appel à l’unité d’action, dans le cadre d’une vision commune et d’une feuille de route nécessaire pour établir un rapport de force sous « ce régime tyrannique. »

Enfin, les différentes composantes de la société civile tchadienne, l’opposition démocratique représentée par les partis politiques, les coalitions Wakit Tamma, section politique, les syndicats, s’engagent à élaborer une feuille de route pour une voie commune, dans le but d’imposer la volonté du peuple, et de poursuivre la lutte contre la succession du pouvoir au Tchad.