West Africa Macky Sall Embarks on an Economic Tour of Thiès in Senegal, French West Africa
Publié le
08.02.2023 à 16h18
par
APA
Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la tournée économique du chef de l’Etat, Macky Sall, dans la région de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar.Le Quotidien indique que le président Macky Sall se rend « sur les chantiers de Thiès » pour une tournée économique au cours de laquelle il présidera le Conseil des ministres décentralisé dans cette ville située à 70 kilomètres de Dakar. Selon le journal, le programme du chef de l’Etat se présente « entre inaugurations et lancements de travaux ».
Selon Sud Quotidien, Macky Sall se met « au testeur d’Idrissa Seck », ancien Premier ministre et candidat classé deuxième à la dernière élection présidentielle avec plus de 20% des suffrages. Avant de rejoindre la mouvance présidentielle en 2020 pour présider le Conseil économique, social et environnemental (Cese), M. Seck a dirigé pendant de longues années la mairie de la ville de Thiès, son fief politique.
« A moins de douze mois du scrutin présidentiel de 2024, Macky Sall diligente un Conseil des ministres décentralisé à Thiès, bastion traditionnel de son ancien challenger à la magistrature suprême, en l’occurrence Idrissa Seck. Un prétendant arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, éternel aspirant au palais présidentiel depuis 2007, mais aujourd’hui en perte de vitesse dans son fief du fait des coups de boutoir de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition). Macky Sall va-t-il, via son Conseil des ministres décentralisé et ses mille et un engagements, faire tomber les derniers remparts chancelants du bastion d’Idy (surnom d’Idrissa Seck), devenu entretemps allié de circonstance, à moins d’une année des joutes de 2024 ? », s’est interrogé le journal.
Au même moment, Walf Quotdien estime que « la liquidation de Sonko (est) en marche » en raison de la « floraison de plaintes contre le leader de Pastef », troisième à la présidentielle de 2019 avec plus de 15% des voix. « Le procès pour diffamation opposant le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, qui était parti pour être une simple formalité pour le pouvoir, risque de tirer en longueur. La procédure, au regard de la première audience reportée jusqu’au 16 février prochain, sera aussi complexe que prévue », souligne le journal.
S’appuyant sur un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Bés Bi, sous le titre « la précarité terrorise les Etats », explique les « causes du ralliement à l’extrémisme violent en Afrique subsaharienne ». Selon le journal, « un quart des recrues volontaires invoque le manque d’opportunité d’emploi » alors que « la religion et les violences commises par les forces de sécurité (sont) parmi les raisons » de leur engagement dans le terrorisme. En outre, souligne le quotidien, l’exploitation de l’or de Kédougou, une région située à l’est du Sénégal, est une « source de financement du terrorisme ».
Un mois après l’accident routier tragique de Sikilo, près de Kaffrine (est), au centre du Sénégal, L’Observateur note que « le nouveau bilan (est passé à) 45 morts » sans compter « le trauma des rescapés ». « Mon quotidien est pire que la mort », gémit Aida Dia là où Thierno Diallo dit avoir « du mal à circuler en ville par peur de croiser des véhicules ». Ces victimes gardent encore des séquelles de la collision entre les deux bus à Kaffrine, un accident qui a poussé le gouvernement à adopter de nouvelles mesures refusées par plusieurs transporteurs pour renforcer la sécurité routière.
Le Soleil commémore la disparition de Cheikh Anta Diop, « savant et homme politique visionnaire », décédé le 7 février 1986. Il « aurait eu 100 ans cette année ». Mais « professeur Cheikh Anta Diop, c’est d’abord et avant tout l’homme de science, le monument du savoir. Vient ensuite le politique engagé, courageux et clairvoyant, avec une certaine idée de la démocratie et du développement », décrit le quotidien national.
En football, le directeur technique national (DTN), Mayacine Mar, explique « pourquoi » la fédération sénégalaise a décidé de « valoriser l’expertise locale » à la tête des équipes nationales, avec les exemples payants des sélectionneurs Aliou Cissé et Pape Thiaw, qui ont remporté en 2022 et 2023 les premiers trophées du Sénégal en Coupe d’Afrique des nations (Can) et en Championnat d’Afrique des nations (Chan).
« C’est une vision car ce sont des Sénégalais qui ont joué au haut niveau. On doit pouvoir leur faire confiance et nous l’avons compris. C’est vrai qu’au début avec Aliou Cissé, on disait qu’il n’avait pas d’expérience. Aujourd’hui, l’histoire lui donne raison avec le sacre historique à la Can » des Lions, a souligné Mayacine Mar.